Ntamack : "S’il y a une année pour faire un grand chelem, c’est bien celle-là"

  • Romain Ntamack
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XV DE FRANCE - Victime d’une double fracture de la mâchoire fin décembre, le maître à jouer des Bleus sous l’ère Galthié va rater le début du Tournoi des 6 Nations. À la veille de l’ouverture de la compétition, il se livre sur sa frustration, l’espoir de retrouver au plus vite la sélection ou encore la concurrence à son poste.

Vous êtes absent depuis votre double fracture de la mâchoire contre Bordeaux-Bègles. Vous aviez été touché en première période mais étiez sorti à la 69e. Comment peut-on tenir 45 minutes avec une telle blessure ?

Déjà, je ne savais pas sur le coup que j’avais une double fracture de la mâchoire (rires). En général, je ne suis pas du genre à me plaindre. J’ai pris un coup, j’ai eu mal mais je me disais que ce n’était pas très grave, que ça allait passer. Je voyais bien que je saignais un peu de la bouche mais j’ai cru que je m’étais pété (sic) une dent ou quelque chose comme ça. Je n’ai pas trop fait attention dans un premier temps.

Et après ?

Disons qu’à la mi-temps, ça commençait à pas mal me lancer. J’avoue que je ne voulais rien dire car je n’avais pas envie de sortir. Je crois qu’Ugo (Mola) avait eu des doutes parce qu’il m’avait demandé deux ou trois fois : "T’es sûr que ça va ?" Et moi, je répondais : "Oui oui, pas de soucis." Je suis reparti sur le terrain et, en deuxième période, j’en ai un peu plus ch… Je m’étais refroidi à la pause et je le sentais plus fortement. J’ai tenu jusqu’à la 70e mais, sans faire de mauvais jeux de mots, j’ai dû serrer les dents ! Pour être honnête, j’ai quand même souffert.

Ugo Mola avait dit que ça prouvait votre caractère et votre état d’esprit…

Je pense qu’il n’avait aucun doute là-dessus. Mais j’ai peut-être montré aux gens que je n’étais pas quelqu’un de fragile. Ne rien lâcher et être dur au mal, c’est dans mon tempérament. Mais ce n’était pas pour faire le beau et dire : "Regardez, je joue avec une double fracture de la mâchoire." Si je l’avais su, je serais sorti de moi-même. D’ailleurs, quand je suis allé passer une radio le lendemain, j’ai moins rigolé...

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