Califano et Marconnet balancent

  • Christian Califano - Sylvain Marconnet
    Christian Califano - Sylvain Marconnet
  • Guy Novès
    Guy Novès
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XV DE FRANCE - Les deux anciens piliers internationaux débattent dans la bonne humeur du "classico" entre Toulouse et Paris, mais aussi du pauvre destin du XV de France.

Dans Midi Olympique de vendredi, vous allez lire un passionnant dialogue entre deux monstres sacrés : Christian Califano et Sylvain Marconnet. Les deux piliers profitent du match Stade Toulousain-Stade Français pour confronter leurs souvenirs et leurs points de vue. Dans les années 90 -2000, ils étaient rivaux, presque ennemis car Toulouse (Califano) et Paris (Marconnet) tenaient le haut du pavé, en même temps. Ils étaient en plus concurrents en équipe de France. A l'époque, tout les opposaient. Mais vingt ans après, les frictions du passé sont oubliées, où plutôt, elles se sont transformées en souvenirs d'anciens combattants.

Les deux hommes parlent aussi de l'actualité et se retrouvent sur le marasme du XV de France, chose inimaginable à l'époque où ils portaient le maillot bleu.

"C’est inadmissible. Bien sûr, on peut taper sur le staff, sur les joueurs mais ce n’est pas le problème. On a des jeunes de qualités.... Peut-être devrions-nous donner un peu de notre temps pour aller dans les clubs pour échanger, travailler ou simplement aider les jeunes ?" déclare Califano.

"Moi, je suis même encore plus radical." rétorque Sylvain Marconnet qui milite pour un système "protectionniste" qui permet à ses jeunes joueurs de progresser et qui avoue diplomatiquement qu'il n'attend pas grand-chose du prochain Mondial : "Je n’ai pas fait une croix dessus car les Bleus sont capables de fulgurances. Mais je ferai un pari sur la jeunesse en visant déjà 2023. L’idée, c’est de déterminer les trente ou quarante gamins qui ont le profil pour jouer le Mondial en France et les envoyer au Japon encadrés par quelques cadres comme Parra ou Guirado."

Mais évidemment, les deux hommes sont impayables quant il s'agit d'évoquer leurs anciens clubs en train de se tirer la bourre. Sylvain Marconnet a vécu les débuts du Stade Français moderne, version Guazzini. Califano voyait ça à travers le prisme des motivations à la Guy Novès; En voici quelques extraits pour vous mettre l'eau à la bouche. Marconnet : "Nous, Parisiens, avons construit notre aventure sur la concurrence avec le Stade toulousain. On aimait détester les Rouge et Noir. À l’époque, c’était la meilleure équipe d’Europe, rien ne lui résistait. On devait marquer notre territoire."

Guy Novès
Guy Novès

Et Califano de rétorquer : "Je me souviens de ce jour où le calendrier est tombé Cinq minutes après son officialisation, Guy (Novès) arrive dans notre vestiaire, accroche une grande feuille avec toutes les dates, mais une seule était entourée en rouge : celle du match contre le Stade français."

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