Salary Cap, exposé de Brunel, sponsor maillot… récap de la réunion des présidents de Top 14

  • Jacques Brunel
    Jacques Brunel
  • Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
    Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
  • Hubert Patricot (Président du Stade Français)
    Hubert Patricot (Président du Stade Français)
  • Mohed Altrad (Président du Montpellier Hérault Rugby)
    Mohed Altrad (Président du Montpellier Hérault Rugby)
  • Laurent Marti (Bordeaux-Bègles)
    Laurent Marti (Bordeaux-Bègles)
  • Paul Goze, le président de la LNR
    Paul Goze, le président de la LNR
Publié le Mis à jour
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Après les entraîneurs de Top 14, Jacques Brunel a rencontré leurs présidents ce mardi afin de leur exposer sa vision pour le XV de France. Un auditoire dont ne faisait pas partie Mohed Altrad.

Déchiré par le divorce difficile entre Guy Novès et la FFR, le rugby français veut paradoxalement renvoyer l’image d’une famille unie et soucieuse de redorer le blason du XV de France. C’est dans cette optique que Jacques Brunel a rencontré les présidents de Top 14 et même de Pro D2 ce mardi dans un hôtel de la région parisienne.

Trois de l’élite manquaient à l’appel : Jacky Lorenzetti (Racing 92), Yann Roubert (Lyon) et Mohed Altrad (Montpellier), et trois de l’étage inférieur sont venus : Jean-François Reygasse (Montauban), Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan) et Alain Carré (Colomiers).

Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016
Jean-Robert Cazeaux (Mont-de-Marsan), septembre 2016

La mise à disposition des internationaux, la préparation physique et la liste des joueurs protégés à l’ordre du jour

L’objectif de cette rencontre ? Paul Goze, également présent au rendez-vous, le précise : "Après la réunion entre Jacques Brunel et les entraîneurs de Top 14, il nous paraissait important qu’il rencontre aussi les présidents. Tout simplement parce que l’osmose autour du XV de France doit se faire avec l’ensemble du monde du rugby". Et ? "Cela a été constructif, répond Brunel. On a évoqué tous les points qui concernent le XV de France, à savoir la mise à disposition des internationaux, l’intersaison ou la liste des joueurs protégés. Chacun a donné son avis et il en ressortira des choses intéressantes".

Durant une heure, l’Auscitain a exposé son projet et ses intentions aux hommes forts du Top 14 avant de quitter l’hôtel situé à deux pas de l’aéroport d’Orly. Son discours a visiblement reçu un écho favorable à en croire le président du Stade français Hubert Patricot : "Il y a eu un vrai dialogue et une vraie transparence. On a parlé des sujets dans un esprit de construction avec un consensus qui est cette volonté de tout faire pour relancer l’équipe de France".

Hubert Patricot (Président du Stade Français)
Hubert Patricot (Président du Stade Français)

L’absence d’Altrad a fait grincer des dents

Un petit moment d’union dans une journée bien remplie pour les quatorze présidents, qui avaient débattu dans la matinée autour du Salary Cap en prévision du prochain Comité Directeur de la LNR. Celui-ci se réunira le 6 février prochain, non pas pour élever le plafond de la masse salariale autorisée mais vraisemblablement pour définir des mesures pour réduire son contournement. Après le départ de Brunel, la réunion a basculé sur un sujet sensible : le sponsor maillot du XV de France.

Mohed Altrad (Président du Montpellier Hérault Rugby)
Mohed Altrad (Président du Montpellier Hérault Rugby)

L’absence de Mohed Altrad, principal intéressé, a eu le don d’agacer quelques-uns de ses homologues, le Girondin Laurent Marti en tête. "Je déplore qu’un président de Top 14 puisse s’exclure de lui-même comme cela. Il faut avoir le courage de participer aux débats. À moins qu’il nous soit supérieur, ce qu’il a l’air de penser, mais sinon, il doit venir débattre".

Laurent Marti (Bordeaux-Bègles)
Laurent Marti (Bordeaux-Bègles)

L’opposition au mariage entre le groupe Altrad et la FFR est quasi-unanime du côté des présidents ainsi que de Paul Goze et une nouvelle réunion se tiendra ce mercredi pour tenter de trouver un compromis sur les fameux "garde-fous" à respecter. Avec, en cas d’impasse, l’éventualité d’un nouveau bras de fer juridique.

Paul Goze, le président de la LNR
Paul Goze, le président de la LNR
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