Dullin se paye Novès

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte, entouré de Serge Simon, son directeur de campagne, et de Christian Dullin, le président du comité des Alpes de rugby. Photo Laurent Genin. 3 novembre 2015
    Bernard Laporte, entouré de Serge Simon, son directeur de campagne, et de Christian Dullin, le président du comité des Alpes de rugby. Photo Laurent Genin. 3 novembre 2015
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En première ligne à la FFR depuis l'élection de Bernard Laporte, Christian Dullin s'est exprimé sur le dossier Novès, ce dimanche. Sans ménagement.

Jeudi après-midi, Guy Novès a franchi une étape dans le contentieux qui l'oppose à la FFR. Licencié de son poste de sélectionneur et attaqué pour faute grave, le Toulousain conteste la version des faits qui lui sont reprochés et a décidé de saisir le conseil de prud'hommes de Toulouse. Une initiative à laquelle la FFR a décidé de répondre par le biais de son secrétaire général, Christian Dullin.

Ancien président du comité des Alpes, il s'exprime dans les colonnes du Dauphiné Libébré. Sans y mettre les formes : "Il y a un an à notre arrivée (décembre 2016), on nous a dit "il ne faut surtout pas virer Novès". Ce sont les mêmes qui nous ont dit après le Japon au mois de novembre (23-23) "il faut surtout virer Novès". Comme l’a dit Bernard (Laporte, le président de la Fédération), ce ne sont jamais des décisions simples à prendre. Le soir du Japon, j’ai pensé que Guy (Novès) allait démissionner. Non seulement il ne démissionne pas, mais en plus, il nous explique que ce n’est pas de sa faute. A aucun moment, il nous dit qu’il était responsable de quoi que ce soit".

Guy Novès n'est pas malheureux

Passé cet épisode, Dullin revient également sur la procédure en cours. Et le choix de la Fédération de plaider la faute grave, ce qui a largement choqué. "La forme ? Quand on veut se séparer de quelqu’un, soit on lui dit qu’il est le plus beau, le meilleur, qu’on on va le garder, mais c’est une grande hypocrisie. Soit, parce qu’il y a quand même 3 millions d’euros en jeu (indemnités de licenciement, N.D.L.R.), on met fin à cette collaboration. Novès prend 40 000 euros par mois et de ce que nous disent nos avocats, à 40 000 euros par mois, on peut entamer une procédure de licenciement pour faute grave. La forme, la méthode… on n’est pas dans le monde des Bisounours. Guy Novès n’est pas malheureux, il ne le sera pas".

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