Pélissié : "Très fier d'être pris forcément !"

Par Rugbyrama
  • Adrien Pelissie
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  • Adrien Pelissié - Bordeaux - Top 14
    Adrien Pelissié - Bordeaux - Top 14
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Pour la première fois, le bordelais va découvrir Marcoussis. Après être passé en quelques mois de la Pro D2 au Top 14 puis à l'équipe de France, la talonneur savoure mais comprend que rien ne sera facilement acquis.

Rugbyrama : Est-il facile de préparer un match contre Toulon alors que l'on est convoqué à Marcoussis ?

Adrien Pélissié : C'est sûr que c'est dans un coin de la tête et que j'y pense forcément. Mais j'essaye de bien me préparer pour ce match de Toulon, car c'est très important pour moi de faire un gros match avec l'équipe avant d'aller à Marcoussis. Déjà parce que, un, je suis sorti un peu frustré du match contre Newport et deux, j'ai la chance d'être sélectionné en équipe de France. Il faut que je sois bon tout simplement.

Comment as-tu appris la nouvelle ?

A.P : J'ai reçu un appel mercredi matin.

C'est une surprise pour toi ?

A.P : Bien sûr que c'est une surprise ! Je ne m'y attendais pas. Cela fait 7 ou 8 mois que je joue en Top 14. J'arrive de Pro D2. Après, je suis très content d'y être. Maintenant, rien n'est acquis. Je vais arriver sur la pointe des pieds. C'est la première fois que je vais à Marcoussis de toute ma vie. Je ne connais pas tout ça, je n'ai jamais fait de sélections jeunes. J'ai hâte d'y être forcément, car je suis très fier d'être pris forcément. Maintenant rien n'est acquis, je le redis. Il y a énormément de travail à faire. Je le vois encore ce matin où je fais de petites erreurs. Voilà, c'est important pour moi de faire un bon match ce week-end pour après basculer avec l'équipe de France.

Adrien Pelissié - Bordeaux - Top 14
Adrien Pelissié - Bordeaux - Top 14

On parle beaucoup de Matthieu Jalibert pour qui tout a été très vite, mais pour toi aussi . Tu passes de la Pro D2 au Top 14, pis Barbarians et maintenant équipe de France ?

A.P : C'est sûr que tout cela est allé vite, mais ce n'est pas comparable avec Matthieu, car il est beaucoup plus jeune que moi. Maintenant, je ne réfléchis pas trop. J'essaye de donner le meilleur de moi-même à chaque fois, de rester moi-même en restant dans la simplicité et sans me prendre trop la tête. J'essaye d'être performant. Mais rien n'est acquis. Cela peut-être la seule fois de ma carrière. Donc on verra. Je vais aller là-bas, bien me concentrer sur ce qu'on va me demander de faire. Mais d'abord, il y a ce match à Toulon qui est très important pour l'équipe et le club. On va essayer de sortir une belle prestation.

Ce n'est pas commun que d'aller à Marcoussis la semaine prochaine. Ton cas peut faire polémique ?

A.P : Ca, ce je ne sais pas. Moi, ils m'ont appelé, mais je leur ai dit que je voulais jouer avec le club, car au poste de talonneur, comme Clément (NDLR : Maynadier) a mal à son épaule et qu'il ne reste que Florian Dufour et Maxime Lamothe, on n'est pas 50.000. Et puis, c'est le club qui a vu cela avec le staff du XV de France. Et cela ne me regarde pas. À la base, je suis joueur de l'UBB, je joue pour l'UBB et le XV de France on verra après.

Le fait que Jacques Brunel soit à la tête du XV de France, c'est plus facile d'arriver dans ce groupe ?

A.P : Oui. Je connais Jacques un petit peu. Bien sûr, c'est plus facile. Mais comme je vous dis, rien n'est acquis. Je ne vais pas du tout m'enflammer. Voilà, c'est un appel. Je profite de l'absence d'un joueur qui est malade. Il faut que je reste à ma place, que j'essaye d'être bon avec l'UBB et après, on verra pour le reste.

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