Une première période incroyable

Par Rugbyrama
  • Clerc - France Argentine - 17 novembre 2012
    Clerc - France Argentine - 17 novembre 2012
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Rarement une mi-temps aura été le théâtre d’une telle orgie de jeu. Les Bleus ont bâti leur succès face aux Pumas là-dessus, avec une prestation de haut vol.

La première période de ce France-Argentine restera dans les mémoires. Quarante minutes de pur bonheur et une orgie de jeu de la part des deux nations. Le fait d’évoluer pour la première fois en France dans une enceinte au toit fermé a sans doute donné de belles idées aux hommes de Philippe Saint-André qui entamaient la rencontre avec une action de grande envergure. Michalak, impérial ce samedi soir (8/9 au pied), ouvrait le score et donnait surtout le tempo. Mais à trop vouloir jouer (pourra-t-on le reprocher ?), les Bleus se sont exposés aux contres argentins, redoutables en la matière. Les Pumas ont profité de quelques espaces pour prendre l’avantage au score avec notamment une belle banderille conclue par Bosch (5e). Toutefois, les Tricolores n’ont pas douté la moindre seconde et se sont montrés efficaces au possible. Témoin: après les deux essais de Clerc (18e et 22e), la France prenait la tête au tableau d’affichage après n’avoir passé que quatorze secondes dans les 22 mètres argentins.

Première mêlée à la 39e minute

Au-delà de cette seule efficacité, le premier acte s’est déroulé sur un rythme effréné (4 essais inscrits). Les deux équipes n’ont pas ménagé leurs efforts avec une grande débauche d'énergie, des impacts féroces et un niveau technique au-dessus de la moyenne. Très peu de ballons sortis hors des limites, des relances aux quatre coins du terrain, de la continuité sur chaque action et une maîtrise incroyable de part et d’autre. Les en-avant furent inexistants - ou presque - et il a fallu attendre la 39e minute pour assister au premier affrontement en mêlée fermée. Rarissime à un tel niveau. Pour le plus grand plaisir des acteurs de la rencontre et des nombreux spectateurs massés dans les tribunes du Grand Stade Lille Métropole. L’exploit en solitaire du revenant Nyanga, qui s’est arraché sur une vingtaine de mètres, a ponctué ce feu d’artifice. Et qu’importe si le second acte fut d’une intensité inférieure. Les quarante premières minutes ont suffi pour nous laisser sous le charme. On en redemande.

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