Les Bleus prêts à "tout y laisser"

Par Rugbyrama
  • Entraînement XV de France - 18 juin 2013
    Entraînement XV de France - 18 juin 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Marquée par l’échec de Christchurch, la France est prête à réagir lors du dernier test face aux All Blacks, quitte à "tout y laisser". Pour sauver son honneur.

Une défaite laissant entrevoir beaucoup d’espoirs à Auckland (23-13), puis une claque à Christchurch (30-0): voilà pour l’heure le bilan des Bleus pour leur tournée d’été en Nouvelle-Zélande. Samedi, à New Plymouth, ils abattront leur dernière carte face aux All Blacks pour éviter que "la tournée d’une vie" ne se transforme en tournée du cauchemar. Un scénario que les Tricolores redoutent - "ça va être dans un coin de la tête", convient Nicolas Mas - mais ils n’ont pas cessé de marteler leur envie de ne pas céder à l'abattement et de "relever la tête" pour bien finir. "On a pris 30 points, c'est dur à encaisser, à accepter. Mais il ne faut pas qu'on entre sur le terrain samedi avec cette peur-là. Il faut qu'on s'encourage et que l'on soit déterminé", rajoute le pilier droit expérimenté (33 ans ; 61 sélections).

Ce mardi, les Bleus ont mis les bouchées doubles. D’abord par une longue séquence vidéo pour comprendre la faillite à Lancaster Park samedi soir. "Une vidéo constructive", a reconnu le centre Mathieu Bastareaud. Puis ensuite par une séance d’entraînement ponctuée par une opposition (où le centre Wesley Fofana s’est fait une petite frayeur en recevant un coup sur la cheville gauche) sur la pelouse du North Harbour Stadium. Le sélectionneur, Philippe Saint-André, entouré de ses joueurs, a clamé sa volonté de voir une réaction du groupe: "C'est le dernier match de la saison, il faut tout donner, être à 120% pour relever la tête."

Doussain: "Il faudra tout y laisser"

Une ambition et un mot d’ordre partagés par l’ensemble du groupe. "Après, on part en vacances donc il faudra tout y laisser", souligne le demi de mêlée Jean-Marc Doussain. "Il faut que tous on prenne nos responsabilités pour faire avancer l'équipe", abonde Bastareaud. Surtout, les Bleus espèrent enfin concrétiser par un résultat positif "la bonne ambiance" et "l’investissement de chacun" que n’ont cessé de louer l’encadrement. "Bien sûr que les entraîneurs sont touchés, comme les joueurs. Ca fait râler de vivre bien ensemble, de faire de bons entraînements et que ça ne soit pas validé sur le terrain", confirme Doussain.

Mais avant tout, le XV de France devra trouver des solutions dans le jeu face à d'impressionnants Néo-Zélandais. Ce mardi, l'entraîneur des arrières, Patrice Lagisquet, a rabâché aux joueurs de "se lâcher", de "ne pas être timides". "Il faut qu'on soit plus efficaces quand on arrive dans les zones de marque. Il faut qu'on soit plus tueur quand on rentre dans les 22 m des Blacks", analyse Doussain. "On est quand même l'équipe de France", lance Bastareaud. Le Toulonnais n’a pas tort. Car une nouvelle désillusion donnerait un sérieux coup derrière la tête du rugby français.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?