La première réunion publique autour du Grand Stade de la FFR a eu lieu

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Environ 500 personnes - élus locaux, riverains ou amateurs de rugby - ont participé jeudi soir à Ris-Orangis (Essonne) à la première réunion ouverte à tous au sujet du futur Grand Stade de rugby.

Animée par la Commission particulière du débat public (CPDP), organe administratif indépendant, cette réunion est la première d'une série de sept, censées permettre au grand public de s'informer et de donner son avis sur ce projet de Grand Stade, prévu pour 2018. Concurrence avec le Stade de France, impact sur les impôts locaux, viabilité économique du projet, problèmes de transports... Le public a posé de nombreuses questions - parfois avec véhémence - à Pierre Camou, président de la Fédération française de rugby (FFR) ou Stéphane Raffalli, maire de Ris-Orangis, ville de l'Essonne choisie par la FFR pour accueillir son projet de stade multimodal de 82.000 places.

"Le projet a été lancé en 2009 pour que la FFR ait les moyens de ses ambitions", a expliqué Pierre Camou pour justifier l'opportunité du projet. "Nous voulons avoir la liberté de jouer où et quand nous voulons", sans problèmes de "conflit de pelouse" avec d'autres sports.

Pour être viable économiquement, le stade devra accueillir 17 grands événements par an, dont onze matches de rugby, a détaillé Paul de Keerle, directeur financier de la FFR. Des recettes de 109 millions d'euros sont attendues chaque année, pour une marge de 10 millions d'euros. Début novembre, un rapport sénatorial d'information sur le financement public des grandes infrastructures sportives avait jugé le projet de Grand Stade de rugby "déraisonnable", notamment en raison du risque de concurrence frontale avec le Stade de France.

Répondant aux multiples interrogations portant sur le coût du projet et les risques de dérives financières, Pierre Camou a rappelé que le stade, dont la construction doit coûter 600 millions d'euros, serait financé de manière entièrement privée. A l'issue des quatre mois de débats, la CPDP fera remonter aux maîtres d'ouvrage les différentes observations du public. Ils auront ensuite trois mois pour décider si le projet continue, en prenant - ou pas - en compte ces remarques. "Nous débattons bien de l'opportunité du projet. Il n'est pas exact de dire que tout est décidé", a assuré Jacques Archimbaud, président de la CDPD.

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