Affaire des billets: La FFR recevra 20.000 euros de dommages et intérêts

  • Stade de France - XV de France australie - 10 novembre 2012
    Stade de France - XV de France australie - 10 novembre 2012
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Accusée de "la désorganisatoin" du "réseau de distribution" des billets du XV de France, la société Fanatick a été condamnée à verser 20.000 euros à la FFR.

La société Fanatick a été condamnée à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à la Fédération française de rugby, notamment pour la revente non autorisée de places de matches du XV de France, a-t-on appris dimanche d'une source proche du dossier. Selon un jugement rendu vendredi par le Tribunal de grande instance de Paris que l'AFP a pu se procurer, celui-ci a accueilli "favorablement les demandes de la FFR fondées sur les agissements parasitaires" de la société Fanatick. La société est accusée de "la désorganisation" du "réseau de distribution" de billets de la FFR.

En conséquence, le Tribunal a fixé "la créance de la FFR sur la société Fanatick à hauteur de 15.000 euros". De surcroît, "le Tribunal reconnaît que la société Fanatick a utilisé illicitement l'image du XV de France et fixe de ce chef la créance de la FFR sur la société Fanatick à hauteur de 5.000 euros", ajoute le TGI de Paris dans son jugement. La société Fanatick, en liquidation judiciaire depuis début 2012, était précédemment appelée Passion sport.

Déjà condamnée en 2010

Dirigée par Ahmed Arbib, elle serait impliquée dans un circuit présumé de blanchiment d'argent du banditisme marseillais passant notamment par la revente de billets de matches du XV de France au Stade de France lors du Tournoi des six nations. Ces billets, réglés en argent liquide à la FFR, étaient ensuite proposés sur divers sites internet par Passion Sport, "pour un pactole de 600.000 à 800.000 euros", selon LeCanard enchaîné qui a révélé l'affaire.

La FFR avait précisé à l'AFP avoir engagé en 2008 une procédure contre cette société qui n'a, selon elle, jamais été une agence agréée, et avoir obtenu sa condamnation "par jugement du TGI de Paris du 11 mars 2010". De sources concordantes, la société avait déjà été condamnée à payer 20.000 euros de dommages et intérêts. En procédant à des saisies sur comptes, la FFR avait pu récupérer 17.000 euros. Au total, la Fédération qui "lutte contre les personnes et les sociétés qui revendent illicitement des places de match", affirme avoir porté 35 recours devant la justice contre diverses agences non agréées depuis 2007.

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