Chouly: "Nous pouvons être fier de notre révolte"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

A l'image de son équipe, le troisième ligne centre du XV de France, Damien Chouly, déplore les deux fautes françaises qui amènent les deux essais néo-zélandais, fatales au final. Mais il retient aussi la bonne tenue des Français durant la rencontre et leur réaction d'orgueil alors qu'ils étaient menés 26-12.

Quelle était votre réaction après la défaite samedi soir au Stade de France ?

Damien CHOULY: Il y avait beaucoup de déception. Parce que nous avions le sentiment d'être parfaitement dans la rencontre, de respecter ce que les entraîneurs nous avaient demandés, de pouvoir l'emporter et sur deux erreurs, nous encaissons deux essais. C'est cruel, mais c'est ce qu'il nous reste à bosser pour pouvoir prétendre battre les All Blacks.

Que se passe-t-il sur le premier essai de Piutau qui part d'une chandelle de Brice Dulin ?

D.C: Il faudrait que je revois les images précisément, mais je pense commettre une erreur. Brice monte une chandelle, je suis à ses côtés et je prends l'initiative de suivre son coup de pied. Mais comme lui aussi a suivi son coup de pied, il manquait forcément une couverture dans le troisième rideau sur leur contre-attaque. Les Néo-Zélandais sont champions du monde, leur réalisme est impressionnant. La moindre erreur et c'est un essai ou presque. Nous l'avons vérifié samedi à Saint-Denis.

Que se passe-t-il dans vos têtes lorsque Read inscrit le second essai néo-zélandais ?

D.C: C'est une réaction à la fois naturelle et provoquée par notre capitaine Thierry Dusautoir qui nous réunit dans l'en-but. A ce moment, on aurait pu sombrer. En même temps, il aurait été terrible que les efforts que nous avions accompli jusque-là ne soient pas du tout récompensés, que l'énergie dépensée soit totalement vaine. C'est ce que nous nous sommes dits: qu'il ne fallait rien lâcher, que les Blacks étaient prenables, que notre première mi-temps avait été des plus sérieuses. Nous avons eu cette réaction, cette révolte. Elle n'a pas été suffisante, on peut tout de même en être fier.

Est-ce encourageant pour la suite ?

D.C: Je le crois. Face aux champions du monde, le match ne s'est pas joué à grand chose. Nous ne sommes vraiment pas loin. C'est ce que nous nous sommes dits au vestiaire. Nous sommes sur la bonne voie. Il faut continuer comme ça pour gagner désormais.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?