Dulin: "Les Samoans, des bêtes au physique hors norme"

Par Rugbyrama
  • brice dulin - france australie - 10 novembre 2012
    brice dulin - france australie - 10 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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A l’instar de tous ses coéquipiers, Brice Dulin, remis d’une blessure aux adducteurs, se méfie des Samoans qu’il affronte samedi au Stade de France. Le jeune arrière veut une victoire pour clore de belle manière les tests de novembre de l’équipe de France.

Comment vous sentez-vous ?

Très bien. A 100%. Je ne ressens plus aucune douleur aux adducteurs. Il y a deux jours, je n’étais pas trop optimiste sur ma participation à la rencontre de samedi, mais le staff médical, les médecins et les kinés ont fait du super boulot. Je suis prêt.

Après deux matchs d’une très grosse intensité, ne ressentez-vous pas un peu de fatigue ?

Brice DULIN: Si parce que je n’ai pas l’habitude d’enchaîner des rencontres avec des séquences de jeu aussi longues, avec autant de temps de jeu effectif. Parfois, les jambes ont du mal à suivre, mais on récupère aussi beaucoup durant la semaine et les Samoans aussi ont joué ce type de rencontre. Ils ne seront pas plus frais que nous.

Faut-il craindre cette équipe des Samoa ?

B.D.: La craindre non, mais se dire que c’est un formidable challenge de les affronter, oui. J’espère que nous allons trouver le pep’s supplémentaire pour nous permettre de faire un gros match, de gagner même. C’est important, pour valider tout le travail accompli. Mais ce ne sera pas une partie de plaisir.

Quand Philippe Saint-André dit qu’il s’agit du match le plus difficile de novembre, n’exagère-t-il pas un peu ?

B.D.: Non, il a raison. Les Samoa, ce sera le gros match de la tournée. Ce sont des bêtes au physique hors norme. Ils ont prouvé depuis le début de leurs tests qu’ils ne savaient pas simplement défendre, mais qu’ils étaient désormais capables d’attaquer, qu’ils étaient devenus une équipe assez complète, s’appuyant sur un numéro dix très intéressant, sachant prendre les bonnes décisions au bon moment.

Ils n’ont aucun défaut ?

B.D.: Si, malgré leur progrès, ils ont encore tendance à trop se livrer en défense, à commettre des fautes. Il faudra en profiter.

Pouvez-vous revenir sur votre relance à Lille dans vos 22 mètres qui amène le premier essai de Vincent Clerc au terme d’une interminable action ?

B.D.: Tout le monde était fatigué. J’étais tiraillé entre l’envie de jouer et la nécessité de faire souffler mes coéquipiers. Et puis on m’a appelé, alors j’ai joué rapidement finalement. Heureusement qu’on a marqué sur le coup. Mais il faut savoir que l’on voyait aussi les Argentins se replacer en marchant, quand nous courions encore. C’était donc la bonne décision.

On a évoqué votre premier sport, la pala, en quoi vous aide-t-il au rugby ?

B.D.: Il m’aide dans mon poste, pour le timing sous les ballons hauts. A la pelote, il faut attendre le dernier moment pour frapper la balle, comme sur une réception. À mon poste d’arrière, là où je m’épanouis le plus, c’est très utile.

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