Vahaamahina: "Les Sud-Africains restent dans la règle"

  • Sébastien Vahaamahina - france tonga - 16 novembre 2013
    Sébastien Vahaamahina - france tonga - 16 novembre 2013
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne de l'Usap et du XV de France aborde sans appréhension particulière le match face aux Springboks samedi. Il revient sur le combat dans le rugby qu'il a vraiment découvert à son arrivée en métropole, à Brive.

Comment appréhendez-vous la rencontre de samedi face aux Springboks ?

Sébastien VAHAAMAHINA: Comme tous les matchs. L'Afrique du Sud, c'est équipe de très haut niveau, ni plus, ni moins.

Le combat et la rudesse qu'on leur prête ne vous interpellent-ils pas ?

S.V.: Je ne les connais pas trop en fait. J'ai bien visionné leur match face à l'Ecosse dimanche soir en rentrant du Havre, mais à part ça, je ne sais pas grand chose d'eux. Ce n'est pas comme face à la Nouvelle-Zélande où je m'étais intéressé un peu plus que d'habitude à nos adversaires. On dit que les Sud Af' sont des combattants, mais qu'ils restent dans la règle. Ca me va. Ca changera de la Nouvelle-Zélande qui ajoutait le vice au combat.

A ce propos, comment avez-vous vécu la semaine particulière de Yoann Maestri après son carton rouge contre les Tonga ?

S.V.: D'abord, comme tous mes coéquipiers, on était désolé pour "Mama" et on l'a assuré de notre soutien. Mais la bagarre m'a choqué. Je ne conçois pas le rugby comme ça. Je crois qu'il y a d'autres façons de mettre du combat. Au niveau international, on ne peut pas répondre à la provocation, il ne faut pas rentrer dans ce jeu là. Ce n'est pas comme ça que l'on est plus fort.

Pour ma première mêlée, j'avais zéro technique

C'est l'expérience du rugby en Nouvelle-Calédonie qui vous a calmé sur ce point ?

S.V.: Oui et non. Parfois, là-bas, c'était n'importe quoi. Si tu voulais de la bagarre, tu en avais. Mais je jouais aussi un autre rugby. Le combat tel qu'il se pratique légalement dans le rugby à XV, je ne l'ai connu qu'en arrivant en métropole. En Nouvelle-Calédonie, je jouais à VII. Ma première mêlée, je l'ai joué à Brive.

C'est un exercice que vous aimez aujourd'hui ?

S.V.: Oui, même si son apprentissage a été long. Pour ma première mêlée, j'avais zéro technique. Je ne savais pas me positionner, je n'avais pas la condition physique requise non plus. Aujourd'hui, je prends du plaisir à disputer une mêlée. C'est une vraie épreuve de force. Et c'est une sensation unique quand on sent sa mêlée avancer, prendre le pas sur l'autre. On se dit que plus rien ne peut nous arrêter.

A contrario quand vous êtes dominés, que vous dites-vous ?

S.V.: Là, il faut trouver un moyen pour que la poussée s'arrête. C'est long.

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