Lapasset: "Je n’ai jamais eu connaissance de dopage en équipe de France"

Par Rugbyrama
  • Bernard Lapasset - 8 novembre 2012
    Bernard Lapasset - 8 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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L’ancien président de la FFR, Bernard Lapasset, pointé du doigt par Laurent Benezech concernant le dopage chez les Bleus, s’est insurgé devant de tels propos.

Plus ça va et plus les déclarations de Laurent Benezech provoquent de fortes ondes de choc. L’ancien pilier international (15 sélections) a pris pour cible l'encadrement de l'équipe de France de la Coupe du monde 1995 (le sélectionneur Pierre Berbizier et le médecin Marc Bichon notamment) ainsi que Bernard Lapasset, président de la FFR à cette époque, concernant des pratiques dopantes au sein de l'équipe de France. Ce dernier a formellement nié avoir eu connaissance de tels actes et a déploré que Bénézech, auditionné par le Senat jeudi, s'en tienne à des "rumeurs et supputations". "Personnellement je n'ai jamais eu aucune connaissance d'éléments relatifs à du dopage dans l'équipe de France", a-t-il affirmé.

Bernard Lapasset met notamment en avant qu’aucune preuve n’est fournie par Laurent Benezech. "A-t-il des preuves ? En tant que joueur, il aurait pu le dire depuis un petit moment si c'était le cas… […] Je lui demande de s'exprimer de manière plus précise dans la façon dont il sait les choses, plus que dans l'approximation des ‘on dit’, ‘peut-être’ et qui ne correspond pas vraiment à ce que j'attends d'un joueur qui s'exprime sur ce sujet".

Lapasset: "Je disais ‘fais attention’"

L’ancien président de la FFR, actuel patron de l’IRB (instance dirigeante du rugby mondial, NDLR) prend également la défense de Pierre Berbizier. "Je ne vois pas Pierre, que je connais depuis un certain temps s'inscrire dans une démarche comme celle-là". Toutefois, Lapasset reconnait l’avoir averti concernant la possible intrusion du dopage. "En 1995, c'est le moment où plusieurs joueurs étrangers sont arrivés, on savait qu'il y avait des pays qui n'avaient pas de contrôles antidopage. Donc, je disais ‘fais attention’. On en a parlé mais cela, c'est la conduite responsable qu'on doit avoir dans des moments comme ceux-là. Mais il n'avait jamais été question de quoi que ce soit en matière d'usage volontaire".

Quoiqu’il en soit, Bernard Lapasset se montre serein concernant cette histoire. Et il se déclare prêt à être entendu s’il le faut. "On verra ce que dit la commission par rapport aux déclarations de Bénézech et je répondrai devant la commission s'il faut répondre. Je n'ai absolument aucune crainte sur ce sujet."

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