Saint-André: "Il n'y a rien à dire"

Par Rugbyrama
  • Philippe Saint André - XV de france blues - 11 juin 2013
    Philippe Saint André - XV de france blues - 11 juin 2013
Publié le Mis à jour
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S'il refuse de parler "d'humiliation", le sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André, n'a pu que s'incliner devant la copie des Néo-Zélandais.

Avez-vous un sentiment d'humiliation au sortir de ce match terminé sans point marqué?

P.S-A: D'humiliation, non. Si l'on avait voulu calculer, on aurait pris une ou deux pénalités en face des poteaux. On aurait pu faire 30-6. Mais aujourd'hui, d'abord, ils nous ont pris sur la simplicité, l'occupation du terrain et les ballons de récupération en touche. Il faut féliciter les Néo-Zélandais sur leur efficacité, que ce soit défensive ou offensive. Trois turnovers, trois essais. Il n'y a rien à dire aujourd'hui, ils étaient meilleurs et ils l'ont démontré sur le terrain. Les joueurs se sont investis, ont tout donné. C'est le très haut niveau, on sait pourquoi les Néo-Zélandais sont champions du monde. Ils se préparent à 80% pour les matches internationaux et ça s'est vu.

Comment analysez-vous cette faillite?

P.S-A: On a été énormément en difficulté, surtout les 20-25 premières minutes. Ils ont occupé, ils ont tapé dans les coins, ils nous ont volé trois-quatre ballons en touche et mènent 10-0 à la mi-temps. Sur l'efficacité collective, ils ont été meilleurs que nous. Il y a aussi l'application du très haut niveau. Ils sont efficaces sur les turnovers. Nous, on va près des lignes mais on ne marque pas. Le score se met à enfler et les Néo-Zélandais sont en pleine confiance. Les All Blacks, il faut les faire douter, on l'avait fait lors du premier test. Là on prend un essai dès la 4e minute, à zéro passe, sur un jeu au pied derrière le premier rideau...

Y a-t-il des raisons d'espérer pour le troisième test-match?

P.S-A: Etonnamment, défensivement, sur les lancements de jeu néo-zélandais on n'a pas été mis en difficulté. On a encore été assez bon au sol. Au niveau des pénalités, ça doit s'équilibrer. La mêlée, qui était le gros point noir, a été meilleure que la semaine dernière. Après on a l'impression qu'offensivement on fait des choses, on conserve le ballon mais on se met en danger et on prend deux essais de 80-90 m sur des contres. Dans nos temps forts, on a essayé mais on a manqué de finition, d'efficacité, quand les Néo-Zélandais ont eu une défense individuelle et collective exceptionnelle.

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