Pumas: du poids, du muscle

Par Rugbyrama
  • Santiago PHELAN - 15.03.2011
    Santiago PHELAN - 15.03.2011
Publié le Mis à jour
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Les Pumas, dominés par le XV de France en conquête et sur les duels la semaine dernière à Cordoba, ont choisi de muscler leur paquet d'avants. La revanche, qui se jouera samedi soir dans l'enfer de Tucuman, s'annonce brûlante...

Santiago Phelan a procédé à sept changements, par rapport à l'équipe ayant battu les Bleus à Cordoba, la semaine dernière. D'abord, le sélectionneur national argentin a souhaité renforcer sa mêlée fermée, un secteur de jeu où les Pumas avaient souffert le martyr face à la puissance conjointe de David Attoub, Dimitri Szarzewski et Vincent Debaty. De fait, le Biarrot Fernando Gomez-Kodela et le Palois Andres Bordoy remplacent respectivement le droitier du Stade français Nahuel Chaparro et le talonneur Bruno Postiglioni. Toujours dans l'idée de densifier son paquet d'avants, Phelan a demandé au Farias-Cabello, l'un des joueurs les plus massifs de l'équipe, d'avancer d'un cran, laissant une place en numéro 8 à l'ancien toulonnais Leonardo Senatore, de mariage la semaine passée: "Le retour à la compétition de Leonardo va nous apporter davantage de solutions, a souligné Santiago Phelan mardi dernier. C'est un de nos meilleurs joueurs de ballons. J'espère que sa disponibilité pourra mettre les Français sur le reculoir".

Guinazu: "Mettons du rythme !"

Il semble évident qu'au-delà de renforcer leur mêlée fermée, les Pumas souhaitent dynamiser davantage la rencontre. A Cordoba la semaine dernière, le demi de mêlée Cubelli s'est fait remarquer par son énergie lorsqu'il remplaça Landajo à l'heure de jeu. Phelan et Pichot ont été séduits. "Nous devons déplacer le bloc des Français", nous expliquait Eusebio Guinazu dans la semaine." Il ne faut pas donner à Lapandry, Ouedraogo ou Lauret des raisons de briller dans les rucks. Si on les laisse coller au ballon, ils vont nous pourrir toutes les libérations. Ce sera injouable. Mettons du rythme à ce match" Les Français sont prévenus. Dans l'enfer de Tucuman, où les attendent 20 000 personnes chauffées à blanc et sevrées de rugby international depuis de nombreuses années, la revanche s'annonce bien plus difficile que le premier acte de Cordoba.

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