Bleus: Nyanga, la traversée du désert

Par Rugbyrama
  • Nyanga - XV de France - 3 novembre 2012
    Nyanga - XV de France - 3 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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Rappelé après la blessure de Thierry Dusautoir, le troisième ligne toulousain, Yannick Nyanga, a été conservé dans les vingt-trois Bleus contre l’Australie. Un retour inespéré.

"C'est beaucoup de travail et beaucoup de sueur pour en arriver là aujourd'hui. Parfois, je n'étais pas très loin, j'ai été appelé dans un groupe élargi sans être pris ensuite sur la feuille de match. C'est chose faite et c'est énormément de joie, partagée avec ma famille et mes proches". Voilà les premiers mots de Yannick Nyanga (29 ans, 25 sélections)  après cinq ans d’absence avec les Bleus,  une éternité dans le monde du sport. Pourtant, c’est le temps qu’il a fallu que l’ancien Biterrois patiente pour revenir en équipe de France. La dernière fois que l’on avait aperçu le troisième ligne toulousain avec le maillot frappé du Coq, c’était un 19 octobre 2007, lors de la petite finale de la Coupe du Monde. Ce jour-là, il avait été associé à Thierry Dusautoir et Imanol Harinordoquy. Ces deux-là n’étant pas actuellement opérationnels, il n’aura donc pas l’occasion de reformer ce trio face à l’Australie. Mais là n’est pas le plus important pour lui.

Nyanga: "Il fallait être irréprochable"

L’international français numéro 954 aura vécu une traversée du désert de cinq années. En conférence de presse ce lundi, il a raconté cette période: "Je me suis vraiment mis dans ma bulle. Je me suis dit qu'il y a des choses que je contrôle et d'autres que je ne contrôle pas. Il fallait être irréprochable sur ce que je contrôle, c'est à dire mon attitude tous les jours à l'entraînement, avec mes coéquipiers en club, pendant les matches".

Appelé par Philippe Saint-André après la blessure de son capitaine de club, Thierry Dusautoir, le Toulousain ne compte pas pour autant ruminer cette longue absence et profite aujourd’hui de son retour en sélection. "C'est vrai que parfois on espère, que parfois j'ai pu être déçu, mais en jouant dans un club comme le Stade toulousain, il y a tellement d'échéances, tellement de compétition à l'intérieur de l'équipe qu'on se raccroche à ça, on baisse la tête et on pédale. Aujourd'hui, c'est un peu la validation de tous les efforts mais ce n'est pas une fin en soi"Avant de conclure"On est à cinq jours d'un match très, très important pour l'équipe de France, il ne faut pas passer à côté".

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