Un militant d'extrême droite recherché pour l'assassinat de Federico Martin Aramburu ?
Alors que la brigade criminelle était à la recherche d'un assaillant, dans l'assassinat de Federico Martin Aramburu ce samedi, il pourrait s'agir du militant actif d'extrême droite Loïk Le Priol. C'est ce qu'avancent nos confrères du Point. Ancien militaire, déjà jugé en janvier 2021 pour "violences aggravées", Le Priol serait toujours en fuite.
Quelques heures après l'assassinat de l'international argentin Federico Martin Aramburu (42 ans), au petit matin ce samedi dans les rues de Paris (6e arrondissement), l'enquête pour "assassinat" progresse. La brigade criminelle, en charge de ce dossier, avait tôt identifié un homme, possiblement le tireur, alors en fuite. Selon nos confrères du Point, il pourrait s'agir de Loïk Le Priol, un militant connu et médiatique de l'extrême droite française.
Ancien militaire et commando marine qui avait notamment été envoyé en opération extérieure à Djibouti, Le Priol est également connu pour être un membre actif du GUD (Groupe Union Défense), syndicat étudiant d'extrême droite. En janvier 2021, il avait comparu devant la justice pour "violences aggravées" commises en réunion, au terme de ce qui avait assimilé à une séance de torture sur un ancien membre de son groupe.
Poursuivis en voiture, puis à pieds
Ce samedi matin, Aramburu et Shaun Hegarty, également ancien Biarrot, terminaient leur soirée au bar Le Mabillon (Paris 6) où ils ont eu une altercation avec deux autres hommes. Une première rixe aurait été stoppée par la sécurité du bar. Selon les versions, une première arme aurait déjà pu être sortie.
Après le retour au calme, Aramburu et Hegarty rejoignaient leur hôtel quand ils ont essuyé des coups de feu. D'abord depuis une voiture puis à pied, sur le boulevard Saint-Germain. Aramburu, qui pourrait avoir été atteint de cinq balles, est décédé peu après. Les secours immédiatement dépêchés sur place n'ont pas pu le ramener à la vie.