Les Blacks pour prouver

Samedi, ils pourraient être sacrés rois du Sud. En attendant d'être les rois du monde. "C'est parfait. On ne pouvait pas rêver meilleure répétition (pour le mondial). Tout est en place", déclarait ainsi Steve Hansen, l'adjoint de Graham Henry, cette semaine. Et à répétition générale, grands moyens : le staff néo-zélandais a aligné sa meilleure équipe possible, s'appuyant les retours d'Anton Oliver au talon, de Jerry Collins en troisième ligne et de Byron Kelleher à la mêlée.

Du coup, les Blacks n'auront pas le droit à l'erreur. Car ils n'ont pas convaincu grand monde ces dernières semaines. Larges mais pas impeccables vainqueurs d'un XV de France B en juin, efficaces mais pas flamboyants contre le Canada, auteurs de deux succès laborieux contre les Boks et enfin défaits par l'Australie à Melbourne, ils n'ont pas encore montré le niveau de jeu attendu pour la meilleure équipe du monde.

Du coup, le public d'Auckland attend du mieux, du beaucoup mieux, pour ce dernier match avant le coup d'envoi du Mondial. Les Néo-Zélandais ont les statistiques pour eux : ils ont remporté leurs 17 derniers matchs disputés à l'Eden Park.