"Pour être franc, je ne me voyais pas partir", Penaud dévoile les raisons de son départ à l'UBB

Les mauvais résultats de l’ASM

Damian Penaud, Clermontois depuis 2014, a avoué à demi-mots les raisons de son départ. Il l'explique en partie par la première partie de saison médiocre de l'ASM : "Nous avons très bien démarré la saison. Pour être franc, je ne me voyais pas partir. Puis nous avons rencontré des difficultés. Nos performances sont en dents de scie, nous n’arrivons pas à trouver de la stabilité. C’est délicat. Je suis un compétiteur, j’ai envie de jouer le haut du tableau."

L’arrivée (qu’il confirme) de Yannick Bru et Thibault Giroud

Aussi, le centre/ailier se dit excité par le projet girondin. L'international français (26 ans, 37 sélections) évoque "la qualité de l'effectif" et la proximité avec le prochain staff : "J’ai surtout regardé la qualité de l’effectif. Il y a aussi la rencontre avec le président Laurent Marti et le futur manager Yannick Bru. Le courant est passé de suite ! Je me suis retrouvé dans le projet qu’ils m’ont présenté."

"Enfin, la signature de Thibault Giroud, le directeur de la performance de l’équipe de France, avec qui je m’entends très bien, a été un facteur déterminant. Il est très professionnel et à l’écoute des joueurs."

Un jeu pensé pour l’attaque

"L’UBB développe également du jeu. Un jeu basé sur les trois-quarts. C’était un élément à prendre en considération, qui me correspond, ajoute le facteur X du XV de France, auteur d'une tournée d'automne renversante (3 fois 80 minutes, 3 essais). L’équipe est solide avec des joueurs incroyables comme Matthieu Jalibert et Maxime Lucu."

Une envie de changement

"J’avais aussi envie de changement. Je voulais voir un autre club, un autre projet, un autre vestiaire, une autre ville..." Forcément, quand on évolue pour la 9e saison dans le même club, l'envie d'ailleurs se fait ressentir. C'est ce qu'exprime l'ancien Briviste : "J’avais envie de sortir de ma zone de confort, de démarrer un nouveau cycle. L’UBB est un club en pleine évolution depuis deux-trois ans, qui participe à la phase finale à chaque fois."

Le cadre de vie bordelais

"La vie extra-rugby est également très agréable à Bordeaux. Pour ma compagne, Morgane, c’était important de trouver son bonheur aussi. C’est le cas. La ville lui a beaucoup plu. Tous ces petits détails ont fait pencher la balance en faveur de l’UBB."