Woki : "Mon départ n'a rien à voir avec Christophe Urios"

  • Cameron Woki - Bordeaux-Bègles
    Cameron Woki - Bordeaux-Bègles
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TRANSFERTS – C'était le coup le plus marquant de la période de transferts. Cameron Woki, alors qu'il était encore sous contrat avec Bordeaux-Bègles, a rejoint le Racing 92. Une décision qui a cristallisé les tensions qui ont émaillé le club girondin entre le manager Christophe Urios et son groupe. Mais l'international français a tenu à minimiser et à regretter ces tensions.

Cameron Woki a livré sa version des faits. La fin de saison de l'Union Bordeaux-Bègles a été marquante. Non pas pour ses résultats, puisque le club girondin a échoué en demi-finale du Top 14. Mais plutôt pour des tensions entre le groupe et le staff. Tout a commencé, ou du moins a été rendu public après la défaite contre Perpignan (22-15) lors de la dernière journée. Christophe Urios pointe du doigt l'attitude de ses cadres, en citant Matthieu Jalibert et Cameron Woki.

Jeudi dernier, le manager exprimait ceci sur RMC : "Je me suis aperçu, notamment dans la deuxième partie de saison qui a été difficile, que j’ai sûrement pris beaucoup trop de choses. Il y avait une pression un peu écrasante, qui m’a probablement fait défaut dans les moments clés, où je ne me suis pas trouvé bon. A certains moments, il fallait que je sois beaucoup plus lucide, meilleur que ce que j’ai été. J’avais envie de le partager avec mon staff et avec les joueurs."

Ce mardi, c'est au tour de Cameron Woki de s'exprimer, chez nos confrères de l'Equipe. Celui qui a rejoint le Racing 92 dans les dernières heures de la période des transferts a à la fois minimisé et regretté ces tensions. "Mon départ n'a rien à voir avec Christophe Urios. Que les choses soient bien claires. Tout ce qui a été dit ou écrit sur notre relation est erroné […] Oui, il y a eu des tensions après l'épisode de Perpignan. Si j'ai décidé de parler, c'est pour dire que je regrette mon geste lors du barrage face au Racing. Ce doigt sur la bouche a engendré de mauvaises ondes au sein du club. Mais je le répète, Christophe n'est pas responsable de mon départ. Nous gardons une très bonne relation. Nous avons eu une grosse discussion avant la demi-finale face à Montpellier (défaite 19-10). Derrière, les tensions ont disparu. Au pot de fin de saison, nous avons encore eu un long échange. Cet épisode est désormais derrière moi."

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