Pourquoi Abendanon a préféré Vannes à Leicester

  • Nick Abendanon (ASM Clermont) - 27 mai 2017
    Nick Abendanon (ASM Clermont) - 27 mai 2017
Publié le Mis à jour
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TRANSFERTS - L’arrière anglais a longtemps craint devoir mettre un terme à sa carrière, en raison de la crise de la Covid -19 et du manque de visibilité des clubs. Ils sont finalement trois à l’avoir sollicité. Face aux gros bras anglais (Leicester et London Irish), c’est finalement Vannes qui a emporté la mise.

On avait laissé Nick Abendanon là, au mois d’avril, sur cette pointe d’amertume. En fin de contrat à Clermont, contraint à l’inconnu par la crise de la Covid-19, l’arrière international anglais se résignait doucement à l’idée que sa carrière professionnelle n’irait pas plus loin. "Dans ma tête, j’espérais jouer le plus possible en cette fin de saison pour prouver que je suis encore au niveau et que je mérite un contrat dans un autre club. Mais voilà, la crise est arrivée et comme les autres, je ne joue plus. C’est arrivé au pire moment pour moi. C’est dur mais fin juin, je vais devoir arrêter." On a retrouvé Abendanon au même endroit, cette semaine. À Clermont, au milieu des cartons qui s’accumulent avec le déménagement qui se profile. La destination, en revanche, a changé : Nick Abendanon attendra finalement quelques mois de plus avant de basculer dans la vie réelle de l’après-carrière.

"J’avais envie de rester en France"

Entre-temps, Vannes est passé par là. Le RCV se réjouissait, au moment d’annoncer sa venue : "C’est signé, pour 2 ans ! Recrutement par le club d’un 15 de renom Nick Abendanon, qui trouve en terre bretonne et à Vannes, un nouveau défi à la hauteur de sa performance et de son engagement." Le joueur donne aujourd’hui plus de détails, sur son arrivée en Bretagne. "J’avais deux autres opportunités, en Angleterre, à Leicester et aux London Irish. J’ai finalement fait un choix familial, celui de Vannes. J’ai toujours dit que j’aimais la France, que je m’y sentais bien et que j’avais envie d’y rester. C’était vrai ! Ma femme aussi avait bien envie de rester ici. Et comme Leicester ne me proposait qu’un an de contrat, alors que Vannes me proposait deux ans et un joli projet sportif à la clé…".

Popelin fixé à l’ouverture ?

Abendanon, il y a quelques semaines, ignorait encore tout de la cité bretonne où il s’apprête à poser ses valises. Quand le club l’a contacté, l’arrière anglais a d’abord fait comme Monsieur tout le monde : taper "Vannes" dans sa barre de recherches Google. Puis "Vannes rugby". "J’ai pu y découvrir un peu de la ville, l’environnement, le club. Ça a l’air chouette !" Le président Olivier Cloarec lui a également fait parvenir quelques vidéos du club, de ses installations, du stade, du public. C’est Gérard Fraser, l’entraîneur néo-zélandais des trois-quarts, qui a finalisé l’opération séduction. "Il m’a parlé de leur projet de jeu, de leur envie de pratiquer un rugby de mouvement. C’était important pour moi." Dans cette optique, l’habituel arrière, Pierre Popelin pourrait d’ailleurs être régulièrement déplacé vers l’ouverture, l’an prochain. Avec Hilsenbeck (ouvreur ou centre) et désormais Abendanon, les possibilités de combinaisons, nombreuses, seraient résolument offensives. Avec deux saisons lui restant au compteur, l’Anglais voit cette idée d’un bon œil. Ce qui l’aide à tourner la page de l‘ASM. "Je suis revenu cette semaine à Clermont pour mon déménagement et faire mes au revoir à mes coéquipiers. Ce sont des moments durs. Après six saisons en Auvergne, j’ai construit ici de solides amitiés. Les coéquipiers, les amis, les voisins. Ils vont me manquer. Mais désormais, je regarde devant."

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