La porte était fermée à Toulouse, Ntamack a accepté le challenge de Bordeaux

  • Emile Ntamack a intégré le staff de Bordeaux-Bègles
    Emile Ntamack a intégré le staff de Bordeaux-Bègles
  • Marc Lièvremont et Emile Ntamack avec le reste du staff des Bleus en 2011
    Marc Lièvremont et Emile Ntamack avec le reste du staff des Bleus en 2011
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Au moment de rejoindre Bordeaux-Bègles, Emile Ntamack n'a pas caché que Toulouse était son club prioritaire. Mais l'organigramme haut-garonnais s'était dessiné sans lui...

Des fois, il y a des opportunités, des challenges qui s'ouvrent et qui correspondent à celles que tu peux entendre. Voilà une phrase qui résume en partie le choix fait par l'ancien ailier international Emile Ntamack (44 ans, 46 sélections). Quelques instants après l'officialisation de son arrivée à Bordeaux-Bègles en qualité d'entraîneur en charge des trois-quarts, l'ancien Toulousain a réagi dans un entretien à nos confrères de Midi Olympique.

Pur produit de la maison toulousaine, Ntamack a terminé sa carrière en 2005, a ensuite été entraîneur chez les jeunes (moins de 21 ans de Toulouse et de la France) puis dans le staff de Marc Lièvremont lors de la Coupe du monde 2011. Candidat pour succéder à Guy Novès à Toulouse ou avoir un rôle au sein de l'équipe première, il a finalement décidé d'accepter l'offre de l'UBB. Il argumente : Le projet est ambitieux, c'est un vrai challenge et cela correspond à une philosophie de jeu qui me plait. Quand je vois jouer Bègles, c'est assez séduisant. Et son futur président semble également sous le charme : On est ravi de son arrivée car on a affaire à un redoutable compétiteur, un champion, un garçon qui a envie de gagner, qui avait même oublié de me parler d'argent avant de me donner sa décision quasiment.

Marc Lièvremont et Emile Ntamack avec le reste du staff des Bleus en 2011
Marc Lièvremont et Emile Ntamack avec le reste du staff des Bleus en 2011

Ntamack : "Je laissais le temps et la priorité à Toulouse"

Lors de l'intronisation de son futur entraîneur des trois-quarts, Laurent Marti a expliqué : Émile vient à l'UBB parce que le Stade toulousain n'a pas pu lui offrir un poste et il me l'a dit clairement […] On a quelques amis en commun à Toulouse et un jour j'ai reçu un texto me faisant comprendre qu’Émile, un peu déçu de ne pas être au Stade, avait un club qui pouvait l'intéresser et c'était l'UBB. J'ai sauté sur l'occasion. Même son de cloche chez Emile Ntamack : L'envie (d'entraîner des pros, ndlr) a toujours été là, je ne m'en suis jamais caché. J'ai toujours dit que je restais à disposition de mon club, le Stade toulousain en l’occurrence. Je laissais le temps et la priorité à Toulouse malgré les propositions que j'avais eu par le passé, a-t-il précisé à Midi Olympique.

Si l'ancien Toulousain va quitter son club de toujours, il va par contre retrouver des anciens coéquipiers en Gironde. L'ancien troisième ligne Régis Sonnes, en charge des avants, avec qui il a porté les couleurs du Stade par le passé. Mais aussi l'ancien talonneur Raphaël Ibanez, manager de l'UBB, partenaire de sélection nationale et avec qui il a été vice-champion du monde en 1999. Si "Milou" quitte la Ville rose, il devrait donc pouvoir s'appuyer sur quelques points de repère.

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