David : "Il ne faut surtout pas s’emballer"

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TOP 14 - Bayonne, sixième du classement, accueille Toulon, samedi, pour son dernier match de l’année 2022. Pour l’occasion, le trois-quarts centre de l’Aviron, Yann David (34 ans), revient sur le nul ramené de Pau, évoque la réception du RCT, parle de ses récentes bonnes performances au centre de l’attaque bayonnaise et de son avenir.

Après le match nul ramené de Pau, avez-vous estimé que le verre était à moitié plein, ou à moitié vide ?

On en veut toujours plus, on aimerait toujours faire mieux, on veut toujours faire le meilleur résultat possible. Nous allons donc dire que le verre était à moitié vide. Je pense qu’il y avait la place, à la fois pour Pau qui a fait un bon match, et pour nous qui sommes arrivés à bien revenir sur la fin de première puis au cours de la deuxième mi-temps. Nous avons un petit peu les boules, mais c’est comme ça. Chacun est reparti avec ses deux points.

Au Hameau, vous avez montré un bien meilleur niveau d’engagement que lors des matchs de Challenge…

Nous sortions de deux matchs avec deux très gros revers. Au début de la rencontre, à Pau, nous prenons deux essais en huit minutes. On s’est dit "où est-ce qu’on va ?". On se regardait un peu dans le blanc des yeux en se demandant combien on allait en prendre. Finalement, nous avons eu la bonne réponse, nous avons su trouver les moyens pour réagir. Ça s'est soldé par ce match nul, c’est plutôt positif malgré tout.

Jouez-vous encore le maintien ?

Oui, ça reste l’objectif principal. Après, on verra ce qu’il adviendra, ce ne sera que du bonus.

Avec votre bon début de saison, beaucoup de monde jette des fleurs à l’Aviron. Y êtes-vous sensibles, en interne ?

Pour nous, en interne, l’objectif est clair, précis. Il a été défini avec le staff et nous allons tous dans la même direction. Nous sommes sixièmes aujourd’hui, mais ça peut aller très très vite, dans un sens comme dans l’autre, si tu enchaînes quelques mauvaises prestations. L’écart est tellement infime ! Il ne faut surtout pas s’emballer et rester focus sur l’objectif premier.

Il y a des rencontres qui sont plus faciles à préparer que d’autres. Celle face à Toulon, un 31 décembre à 15 heures, en fait-elle partie ?

Je ne sais pas si elle est plus facile, c’est un très gros morceau avec des stars devant et derrière. Les Toulonnais enchaînent les bonnes prestations, on sait que ce sera compliqué, que ça va piquer, que le match va être ultra relevé de la première à la dernière seconde. On sait à quoi s’attendre, il n’y aura pas de temps morts. Il faudra être consistant sur tout le match.

Quid de l'atmosphère, puisque Jean Dauger sera plein et la fête aura commencé tôt, à Bayonne ?

Ça va être un gros match, on ne veut pas penser à ce qui va se passer en dehors du stade. Nous avons intérêt à être vigilants du début à la fin.

Pouvez-vous nous parler de votre association, au centre de l’attaque bayonnaise, avec Sireli Maqala ?

Avec Sireli, nous avons pu enchaîner une paire de matchs la saison dernière. Nous nous retrouvons sur les derniers matchs cette saison. Ça permet de continuer à mieux se connaître, à faire avancer l’équipe.

Sur quoi devez-vous progresser ?

Au niveau de la communication. Il faut aussi que l’on épaule un peu plus Camille Lopez. En défense, nous devons mieux circuler. On peut toujours s’améliorer. On bosse chaque semaine avec Sireli, Peyo, Riko pour continuer à être plus performants.

Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?

J’ai eu une première partie de saison compliquée. J’ai eu un gros début de pubalgie, qui s’est déclenché lors des phases finales, la saison dernière. J’ai cravaché tout l’été et tout le début de saison pour revenir, rattraper le wagon et reprendre du rythme.

Et depuis quelques semaines, vous enchaînez…

Je me sens plutôt bien, je suis revenu dans l’équipe. Pour l’instant, j’ai la confiance du staff, alors pourvu que ça dure. Ça ne dépend que de moi.

Vous êtes en fin de contrat. De quoi votre avenir sera-t-il fait ?

On verra ce qui adviendra la saison prochaine. Il y a d'infimes chances que ce soit à l’Aviron bayonnais. En tout cas, je me sens bien, en forme. J’ai encore envie de jouer au rugby, de passer de bons moments.

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