Megdoud et Melikidze au top, la défense catalane absente... Le baromètre de Stade français - USAP

  • Top 14 - Giorgi Melikidze (Stade français)
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TOP 14 - Dans une rencontre sans aucun suspense, deux joueurs parisiens se sont grandement illustrés. Le pilier international géorgien Giorgi Melikidze a inscrit deux essais en début de rencontre, Nadir Megdoud a mis le feu dans la défense catalane. Une défense totalement transparente...

Les tops

Giorgi Melikidze

Dans la droite lignée de son début de saison, le pilier géorgien du Stade français a encore affiché une forme étincelante. D’abord, il a inscrit deux essais en début de rencontre. Deux essais où il a fait parler la puissance de ses larges épaules. Surtout, pour un pilier droit, il s’est encore une fois montré très actif dans le jeu, touchant de nombreux ballons et gagnant à chaque fois ses collisions. Au regard de sa progression ces derniers mois, le Stade français a bien fait de prolonger ce joueur arrivé dans la capitale en 2015 dans le plus grand anonymat.

Nadir Megdoud

Il fut peut-être l’un des tous meilleurs joueurs de Pro D2 l’an dernier, après avoir mis sa carrière professionnelle entre parenthèses pour retrouver le plaisir de jouer avec ses copains en Fédérale 1 à Beauvais. Un choix gagnant. Désormais, Nadir Megdoud enflamme les pelouses de Top 14. A Jean-Bouin ce samedi, il a été un des Parisiens les plus actifs, les plus efficaces. Dès la 9e minute de jeu, il a été à l’origine du premier essai du pilier Melikidze (9e).

Le long de sa ligne de touche, il a su parfaitement doser son jeu au pied à suivre pour récupérer le ballon et se débarrasser de deux défenseurs, créant ainsi le surnombre nécessaire à la concrétisation de l’action. En suivant, il a encore, sur une action, cassé trois plaquages à la suite, avant de jouer au pied intelligemment, contraignant le demi de mêlée Rodor à pousser le ballon en touche à un mètre de la ligne d’essai catalane. La touche fut jouée rapidement par les Parisiens et Bref, à chacune de ses interventions, il a su jouer juste.

Léo Barré

Malheureux à Lyon où il avait au bout de son pied le point de bonus défensif après plusieurs échecs face aux perches, le jeune demi d’ouverture du Stade français a montré une grande partie de son talent face à l’Usap. Non seulement, il s’est comporté en patron, a su attaquer la ligne d’avantage, mais il a surtout fait les bons choix.

Un exemple ? Sur le premier essai de son équipe, il a ajusté une longue passe sautée en direction de Naivalu, repositionné sur ce coup le long de la ligne de touche. Une passe d’une justesse et d’une vitesse incroyable. La suite ? Il n'a manqué qu’une seule des cinq transformations en première période. Et une dernière en seconde période après l'essai de Van der Mescht (66e). Au total, il a réalisé un 6/8.

Les flops

Lucas Velarte

Franchement, l’Usap n’avait pas besoin de ça. Déjà menés 21 à 3 à la 21e minute de la rencontre, Lucas Velarte a écopé d’un carton rouge logique en raison d’un manque de maîtrise sur un plaquage. Ce dernier a percuté à l’épaule le troisième ligne centre parisien Habel-Kuffner. Le talonneur de formation n’aura donc passé que sept minutes sur la pelouse de Jean-Bouin puisqu’il était entré en jeu à la 14e minute en raison du protocole commotion du deuxième ligne Will Witty.

La défense catalane

A la lueur de la composition d’équipe alignée samedi à Jean-Bouin, on ne s’attendait pas à voir l’Usap jouer à la façon les All Blacks. Mais quand même… Privés de ballon par le Stade français, les Catalans ont passé les vingt premières minutes à défendre. Enfin, à essayer de défendre. Manque de repère ou d’envie, la question s’est posée au regard du nombre incalculable de plaquages ratés. A plusieurs reprises, l’ailier Nadir Megdoud s’est défait de plusieurs joueurs usapistes. Globalement, à chaque fois, les joueurs de David Marty, lui l’un des tous meilleurs défenseurs de sa génération, ont perdu les collisions.

Même Mathieu Acebes, joueur orgueilleux et au caractère bien trempé, s’est fait renverser par Arthur Coville... Et que dire de ces percées de Macalou et Gabrillagues sur plus de quarante mètres ? Certes, l’Usap était déjà en infériorité numérique en raison du carton rouge de Velarte (21e), mais quand même… Comment Paul Gabrillagues, qui n’est pas le deuxième ligne le plus rapide du Top 14, a-t-il pu se balader ainsi dans la défense catalane, sans même être effleuré ?

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