Montpellier met fin à sa série noire face au Stade français

Par Mathias Merlo
  • Top 14 - Zach Mercer (Montpellier), face au Stade français.
    Top 14 - Zach Mercer (Montpellier), face au Stade français.
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Après une série de quatre défaite de suite, le MHR a su résister au Stade français, ce samedi, au GGL Stadium (23-19). Grâce notamment à un essai de Bécognée en tout début de match, les Cistes ont sur résister au retour de Parisiens oppressants dans les derniers instants. Le Stade français prend le bonus défensif.

Entre une équipe en plein doute (Montpellier), et une autre en pleine bourre (Paris), les spectateurs du GGL Stadium s’attendaient à un match relevé et serré. Il l’a été ! En première période, Parra et Reinach ont usé du jeu au pied pour donner de l’avancée à leurs partenaires. À ce petit jeu, Montpellier a fini par en profiter en début de rencontre.

À la suite d’un ballon récupéré dans un ruck, à cinq mètres de l’en-but des Roses, les Cistes ont entrepris un bras de fer avec leurs avants. Après plusieurs percussions, Alexandre Bécogné est parvenu à inscrire son troisième essai de la saison (7-0, 9e). Bien lancé dans cette partie, Montpellier a insisté sur cette même voie. En difficulté, Paris a multiplié les fautes. Pesenti a payé pour les autres et a écopé d'un carton jaune. Dans le même temps de jeu, Carbonel en a profité pour sanctionner ses adversaires et donner une meilleure avance aux Héraultais (10-0, 21e).

Mais, le Stade Français Paris a prouvé qu’il avait de la ressource et surtout de la bouteille. En infériorité numérique, en cassant le jeu, les partenaires de Gabrillagues sont parvenus à grignoter des points par la botte de Sanchez. Après un premier échec en début de partie (2e), l’artificier argentin a réglé la mire à plus de 35 mètres (25e et 36e, 10-6). Le doute s’est installé dans la tête des Cistes, qui ont connu une première période cauchemardesque en touche avec cinq munitions perdues.

Montpellier au forceps !

Au retour des vestiaires, le MHR a réalisé un départ canon, à l’image du premier acte. Après un échec au pied de Carbonel, les Cistes sont repartis à l’abordage. À la suite d’un coup de force des avants, "Carbo" a trouvé sur une passe sautée Rattez. Sur son aile, l’ailier s’est étendu de tout son long pour parvenir à finir le coup en coin (48e, 17-6). Avec une nouvelle pénalité de Carbonel, Montpellier s’est pensé être à l’abri d’un improbable retour des Parisiens (54e, 20-6).

Finalement, c’est dos au mur que les hommes de Gonzalo Quesada sont les plus forts. Après une pénaltouche magistrale de Segonds, les Parisiens ont entrepris un maul porté. En filou, Habel-Kuffner a fait mine de s’en détacher sur l’extérieur. Au même moment, JJ Van der Mescht a attaqué le côté fermé et conclu le coup à quelques centimètres du poteau (48e, 20-11). Sur la ligne, Segonds a fait parler son talent de buteur pour rapprocher les siens (20-13).

Tour à tour, Carbonel (65e, 23-13) et Segonds (69e, 23-16) ont réussi à ajouter trois points pour maintenir l’écart. À deux minutes du terme de la rencontre, l’ouvreur du Stade Français a eu la balle pour permettre aux Parisiens de ramener un bonus défensif.

Sa tentative a heurté le poteau gauche, mais en-dessous, un de ses partenaires, dans la pagaille, a capté le ballon. À un mètre de l’en-but, entre les perches, les équipiers de Gabrillagues ont bien cru pouvoir accrocher un match nul. À la suite d’une énième faute de Camara, Quesada et son staff ont appelé leurs joueurs à la raison. Segonds, à dix mètres en face des perches, a ajouté trois points pour valider le bonus défensif (23-19).

Paris était heureux de ce résultat : "On prend un point à Montpellier, c'est bien, s’est réjoui Segonds auprès de Canal +. On s'était dit des choses cette semaine. On s'attendait à un gros combat. On a fait des erreurs. Bravo à eux. Mais, il va compter sur ce point."

Dans le camp du MHR, la prestation n’a pas été au goût d’Anthony Bouthier : "Après quatre défaites, on n'avait pas le choix, mais ce n'était pas beau, a avoué l’arrière au micro de Canal +. On a perdu beaucoup de ballons. Il y a encore beaucoup de boulot. On est heureux de gagner, mais il faut repartir au travail. C'était un match à pression. Pour se rassurer, il faut jouer simplement. Mais, on n'a pas eu trop de ballons. On doit mieux mettre notre jeu en place. C'était chaud pour nous sur la fin du match." Proche de la crise, les Cistes doivent s’en contenter en attendant des jours meilleurs.

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