Les travaux à venir, le développement du club, les dettes passées : Rivière met les choses au clair

  • François Rivière - Perpignan
    François Rivière - Perpignan
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TOP 14 - Lors d’une conférence de presse organisée à Aimé-Giral ce mardi, l’homme fort de l’Usap a fait le point sur de nombreux dossiers concernant son club et sa présidence : il a évoqué les prochains travaux du stade et du centre d’entraînement, les ardoises qu’il lui a fallu régler et son action globale à la tête de l’institution catalane.

Ce mardi, l’Usap avait organisé une conférence de presse aux allures de mise au point générale. A cette occasion, François Rivière a annoncé le lancement de deux chantiers jugés prioritaire depuis plusieurs années. A commencer par le développement des loges pour le réceptif à Aimé-Giral. "La mairie va lancer les études pour réaliser les travaux qui vont toucher les structures du stade, a indiqué le dirigeant, dont les propos ont été rapportés par France Bleu Roussillon. Il lancera ensuite l'appel d'offres de l'aménagement de ces espaces, il espère que tout sera réalisé d'ici 2024. La décision est prise en tout cas." Autre avancée majeure en vue pour l’Usap : la livraison d’un nouveau centre d’entraînement. D'ici début 2024, le club sang et or disposera d’infrastructures de travail plus modernes, sur une surface de 1 600 m². "Les plans sont faits depuis un petit moment, renseigne le manager Patrick Arlettaz. Il n'y a rien de clinquant mais avec une grande salle de musculation, des espaces de vie... C’est quelque chose de fonctionnel dont on avait besoin."

"50 % de l'argent que j'ai investi a servi à payer les dettes"

La conférence de presse aura aussi été l’occasion pour François Rivière de mettre les choses au clair concernant son action à la tête du club, en réponse aux critiques plus ou moins directes le visant. Le dirigeant a au passage rappelé que la masse salariale sang et or, passée de 4,5 à 7 millions d’euros en quatre ans, atteindrait 9 millions d’euros la saison prochaine, en cas de maintien ; il a également mis en avant l’arrivée de 78 nouveaux sponsors cet été. Le président est aussi longuement revenu sur la réalité de sa contribution à l’Usap : "J'ai investi très exactement 18 millions d'euros au club, c'est beaucoup et je n'ai pas non plus la fortune d'un milliardaire. Il faudrait que certains soient respectueux de cette volonté qui a été la mienne." Et l’homme d’affaires de détailler l’emploi de cette enveloppe : "Sur ces sous qui ont été versés, 50 % ont servi à payer les dettes du passé et le reste pour financer les deux retours en Top 14. Pour la première fois j'ai racheté une société sans faire d'audit et sans demander de garanties aux actionnaires précédents. J'ai peut-être été crédule. J'ai décidé et je l'assume d'avoir fermé ma tronche. Je signale que les dossiers du passé sont en train de se terminer mais qu'on a encore perdu hier (lundi) un des derniers dossiers de l'administration précédente, en cour d'appel : l’Usap est condamnée à payer sur des droits d'image (à James Hook) qui avaient été garantis par mes prédécesseurs. C'est une somme de 300 000 à 400 000 € qui, comme d'habitude, va être payée de ma poche et non par les finances du club."

"Il y en a assez de diviser pour régner"

L’addition est corsée mais elle touche à sa fin : "Il faut savoir qu'entre les différents contrôles URSSAF, le litiges des anciens entraîneurs et joueurs, les problèmes de congés payés non approvisionnés, les différents contrats passés à tort, il y avait environ deux millions et demi de dettes sur le club. Vous ajoutez à cela les 2,5 millions de dettes sur la brasserie Usap que je continue de payer en fermant ma gueule sinon il n'y aurait plus de club... Il y a aussi les boutiques où il y avait 1,5 millions de dettes. Quand je suis arrivé, le club était en cessation de paiement."

Si elle n’est pas florissante, la situation financière de l’institution catalane - 14e budget de l'élite cette saison - est désormais assainie. Comme il l’avait évoqué dans les colonnes de Midi Olympique, François Rivière ne ferme pas la porte à de nouveaux soutiens financiers : "Si demain matin, il y a des partenaires qui veulent m'aider à l'investissement, contrairement à ce que peuvent dire certains, ils sont les bienvenus. Il y en a assez dans ce club d'essayer de diviser pour régner."

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