Les Bordelais veulent se comporter en "tueurs"

  • Top 14 - Union Bordeaux-Bègles
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  • Top 14 - Maxime Lucu (UBB)
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TOP 14 - L’UBB n’a plus battu La Rochelle depuis 2019 et n’a plus gagné à Marcel-Deflandre depuis 2014. Le rendez-vous de ce soir s’annonce ardu pour une équipe qui ne sait plus mettre à profit ces périodes de domination.

Les Bordelais aimeraient bien réussir l’exploit, c’est sûr. Mais les statistiques sont contre eux, : sept défaites de rang face aux voisins rochelais. Ils ne les ont plus battus depuis 2019 et pour trouver trace d’une victoire de l’UBB à Marcel-Deflandre, il faut remonter à 2014. L’année passée, au mois d’avril, ils avaient perdu trois fois d’affilée contre La Rochelle puisque les deux clubs se retrouvaient en Coupe d’Europe. La séquence fut vraiment douloureuse, elle a sonné comme une sorte de passation de pouvoir.

En plus, les hommes du duo Charrier-Laïrle ne se présenteront pas dans les meilleures dispositions vendredi soir car ils sont privés de Jefferson Poirot (pouce cassé), Maddosh Tambwe, (commotion) et Ben Temeifuna (ischio-jambiers). Ils ont failli faire le voyage sans Matthieu Jalibert qui souffre d’une cheville. Mais les derniers tests ont été concluants, le demi d’ouverture international sera bien sur la feuille de match, mais comme remplaçant. Les Bordelais savent bien qu’ils ne seront pas favoris, mais ils vont retrouver Maxime Lucu (laissé en vacances contre les Sharks). Le demi de mêlée international a la capacité de tirer tout un groupe vers le haut par son charisme.

Top 14 - Maxime Lucu (UBB)
Top 14 - Maxime Lucu (UBB)

Cette semaine, Julien Laïrle est entré dans les détails. Il a martelé trois syllabes : "Le réa-li-sme." "Ce qui nous manque, c’est la capacité à tenir le ballon dans la zone de marque, insiste-t-il. C’est-à-dire les 22 mètres adverses. Contre Gloucester, on rentre trois fois dans la zone de marque, ça fait zéro point. Contre les Sharks, pareil : on rentre trois fois dans les 22 et on perd trois fois le ballon ! Force est de constater que, aujourd’hui, on a du mal à tenir le ballon et, surtout, à pousser l’adversaire à la faute. On permet aux équipes adverses de sortir trop facilement de leur zone de marque. C’est un vrai axe de progression." avant d’ajouter : "Il faut qu’on soit tueurs."

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