La baromètre de Castres - Bayonne : Urdapilleta en maestro, Rasaku sanctionné
TOP 14 - Les "revenants" Urdapilleta et Ardron ont marqué des points lors de la large victoire des Tarnais face à l’Aviron bayonnais (39-22). Cocagi et Palis ont permis aux Olympiens de prendre le large.
Les tops
Benjamin Urdapilleta
Le vétéran argentin de 36 ans a une nouvelle fois fait montre de toute sa classe face à l’Aviron bayonnais. Propre dans la gestion du jeu et dans l’animation offensive, c’est par son jeu au pied qu’il a su amener de la sérénité à son équipe. Ses coups d’envoi chirurgicaux ont souvent mis les Bayonnais en difficulté tandis qu’il a récompensé à la perfection le travail de ses avants en s’offrant un 100 % au pied avec notamment un drop-goal opportun pour valider le plus gros temps fort du CO. C’est lui aussi, qui a offert sur un plateau un essai à Geoffrey Palis grâce à un petit rasant dans le dos de la défense. Bref, le maestro argentin du CO est précis et … précieux.
Tyler Ardron
Tout juste revenu de blessure après une absence de huit mois consécutive à une lourde blessure à un genou, le troisième ligne centre canadien s’est imposé comme la tour de contrôle de la touche castraise. Le géant a passé son après-midi à perturber les lancers bayonnais, volant deux ballons et s’offrant quelques charges bien senties.
Gaëtan Germain
Il a maintenu son équipe à flots durant la première période en lui permettant de coller au score grâce à l’efficacité de son jeu au pied.
Les flops
Kaminieli Rasaku
l’ailier fidjien récent champion du monde à 7, Kaminieli Rasaku a alterné le bon et le moins bon samedi à Pierre-Fabre. Il a commencé par inscrire un bel essai bien construit avant de commettre une erreur qui fut fatale à son équipe. Sur une longue passe sautée d’Urdapilleta vers Palis, Rasaku tentait d’intercepter le ballon sans y parvenir : double peine, essai de pénalité et carton jaune. Une période d’infériorité numérique durant laquelle son équipe encaissait trois points supplémentaires. Dix unités de débours au total, dont l’Aviron ne se remettrait pas.
Gauthier Maravat
Une entrée en jeu plutôt timide, un en-avant flagrant sur une réception de coup d’envoi sans pression particulière. Du mieux ensuite
Michael Ruru
Le demi de mêlée remplaçant a souffert de la comparaison avec Maxime Machenaud. Il n’a jamais su amener la li aison collective demandée et son entrée en jeu a correspondu avec la prise de pouvoir des Castrais.
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