Paillaugue : "On va se remettre au travail et fermer notre gu****"

Par Rugbyrama
  • Benoît Paillaugue (Toulon)
    Benoît Paillaugue (Toulon)
  • Mathieu Acébès (Perpignan)
    Mathieu Acébès (Perpignan)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Après la défaite contre Perpignan à Aimé Giral, 19-13, où les Toulonnais n'ont pas existés, le demi de mêlée du RCT s'est montré énervé par le comportement de son équipe. Il le sait Toulon devra montrer un tout autre visage à Pau la semaine prochaine pour se faire pardonner par ses supporters.

Quelle analyse faites-vous de ce match ?

Elle est simple, l’analyse est facile. Dans ce sport, si tu ne mets pas ce qu’il faut si tu ne mets pas la base qu’est l’agressivité et le combat, t’existes pas. Et aujourd’hui on n'a pas existé, on s’est fait bouffer devant, on s’est fait bouffer en conquête la seule chose qui marche en première mi-temps, c’est la mêlée, en seconde, c’est devenu compliqué, on s’est fait pénaliser pas mal de fois. À partir de là, tu ne peux pas jouer au rugby, on a pris une leçon d’humilité. On savait que Perpignan allait être accrocheur pour se redonner confiance après leur première défaite à domicile. On était prévenu, on n'a encore pas su répondre présent alors qu’on s’était donné rendez-vous, c’est un constat qu’on peut tirer sur ce début de saison.

La pluie juste avant le coup d’envoi, a-t-elle changé la donne ?

On avait une stratégie en place, on savait qu’il allait tomber des cordes. Non, on n’a pas eu de surprise. Mais tu peux avoir n’importe quelle stratégie en place, si tu ne mets pas les bases de ce sport, t’existes pas, surtout contre une équipe qui joue sa survie à chaque match. Donc on va repartir à la maison avec cette humilité-là, ce n'est pas parce que tu t‘appelles Toulon que tu vas rouler sur tout le monde, bien au contraire. Ça va nous remettre à notre place et on va bosser dur pour gommer cette image qu’on a montrée à nos supporters aujourd’hui.

Mathieu Acébès (Perpignan)
Mathieu Acébès (Perpignan)

Vous vous posez des questions ?

Non, ça m’énerve plus que ça me questionne. On ne va pas se tirer 12 coups de fusils dès le début de saison, mais je le répète ce championnat ne t’attend pas, il faut être prêt tout de suite et tous les points comptent. On n'a pas crié sur tous les toits qu’on allait gagner à Perpignan, mais c’est rageant, tu t’entraînes toute la semaine pour faire autre chose et là, on est passé totalement à côté et Perpignan mérite sa victoire.

L’enchaînement rapide entre votre match dimanche soir contre Clermont et samedi après-midi a joué un rôle ?

Au mois d’avril peut-être, mais là, début du championnat, quatre journées, pas du tout. On n'était juste pas là et le problème, c’est que ça fait deux fois à l’extérieur qu’on n'est pas là. On sait toute l’attente qu’il y a autour de Toulon, alors on va se remettre au travail, fermer notre gueule et puis il y’aura des jours meilleurs. Ce qui est bien dans ce championnat, c’est que tu peux rebasculer facilement sur un autre objectif et on a la chance de pouvoir rebasculer à Pau, donc on va bien travailler cette semaine.

Propos recueillis par Pierre Magne.

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