Pourailly : "C’était rageant d’être dans les tribunes"

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TOP 14 - Blessé lors des matchs amicaux, Bastien Pourailly va faire son retour avec l’Aviron, ce week-end, à Clermont. L’occasion, pour l’enfant d’Aramits, d’évoquer les raisons qui l’ont poussé à rejoindre le club basque à l’été dernier, de parler de sa blessure à l’ischio qui lui a fait manquer le début de saison et, enfin, de se projeter sur le voyage en Auvergne.

Bastien, vous avez quitté Clermont cet été pour rejoindre Bayonne. Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Ça s'est fait très rapidement, en début de saison dernière. Au bout de la cinquième journée, j’avais déjà signé à Bayonne. Ça faisait déjà quelque temps que je pensais à rentrer près de chez moi. L’Aviron m’a contacté. C’est vraiment un club que j’avais ciblé, donc je n’ai pas hésité.

Quitte à jouer en Pro D2 ? Au bout de cinq journées, l’Aviron n’avait aucune garantie de remonter…

Oui. Bayonne, depuis petit, me fait rêver. Je me souviens, avec l’école de rugby d’Aramits, aller à Jean Dauger. C’est un club proche de ma famille et de mes amis.

À Bayonne, vous avez retrouvé votre ami Peyo Muscarditz…

Oui, nous sommes du même village, nous venons d’Aramits. Nous avons deux ans de différence, mais nous avons fait pas mal de "touchés" au collège. Ça y a joué. C’est avec grand plaisir que je le retrouve aujourd’hui.

Vous êtes arrivé cet été et, rapidement, vous vous êtes blessé. Comment avez-vous vécu ce passage ?

Je fais toute la préparation physique, elle se passe très bien et pile avant le début de la saison, j’ai une belle déchirure à l’ischio. C’était très frustrant, surtout quand on voit comment se passe le début de saison, ces matchs à domicile avec cette ambiance et le public en feu. C’était rageant d’être dans les tribunes, mais j’espère que ce n’est que partie remise.

Comment allez-vous aujourd’hui ?

Je suis à 100 %, j’ai repris l’entraînement depuis quinze jours. Cette blessure est du passé, je ne ressens plus aucune douleur. J’espère que c’est de l’histoire ancienne.

Samedi, vous vous déplacez à Clermont, un club où vous avez passé trois ans. Que gardez-vous de vos années en Auvergne ?

Je ne garde que du positif. Après, je suis arrivé dans une période assez spéciale, puisque c’était en plein Covid. Je suis resté enfermé pendant six mois dans ma maison, tout seul. Mais je me suis fait de super potes et ça s’est très bien passé, même si en fin de saison dernière, à partir du moment où j’ai annoncé que je partais à Bayonne, j’ai été mis un peu de côté. C'est un peu regrettable, mais ça fait partie du jeu aussi.

Quels sont vos souvenirs marquants, là-bas ?

Mes premiers matchs de H-Cup. Je n’avais jamais eu l’occasion de la jouer. Je me souviens aussi de mon premier match au Michelin face à Toulouse, où on menait de vingt points à la mi-temps. Il se termine sur un 33-30 avec les Toulousains qui sont presque à marquer. Ça avait été un super match.

Comment allez-vous aborder le rendez-vous de samedi ?

J’ai gardé beaucoup d’amitiés là-bas. Ça fait déjà quelque temps qu’on s’écrit avec les mecs. Malheureusement, Arthur Iturria ne sera pas là. On s’était chambré et on avait hâte de s’affronter. Il y aura tous les autres et ça va me faire un grand plaisir de les croiser.

Ce match sera aussi particulier pour Camille Lopez. En avez-vous discuté ?

Nous en parlons souvent, car nous sommes souvent ensemble. Camille a encore plus de souvenirs, il est resté bien plus longtemps que moi.

Lorsque vous signez à l’Aviron, Camille n’a pas encore pris sa décision, non ?

Non. Du coup, je faisais le forcing pour qu’il nous rejoigne et lui avait aussi très envie de venir.

Selon vous, que manque-t-il à l’Aviron pour ramener des points de l’extérieur ?

Ce n’est pas passé loin à chaque fois, même si, à Toulon et à Castres, le score est assez large. Je pense qu’il faut un peu plus de consistance sur un match entier. À chaque fois, nous arrivons à être dans le match jusqu’à la soixantième, puis nous subissons un petit peu trop.

À quoi vous attendez-vous ce week-end ?

Il va y avoir un peu de turnover, nous avons tous hâte de montrer ce qu’on sait faire. On sait que ça va être un gros défi, car Clermont est une belle équipe cette année. Elle aime jouer, faire du "large-large". Elle propose un jeu très ouvert, donc je pense que ça va énormément courir. Il va falloir bien défendre, car elle aime garder la possession du ballon.

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