Après son faux pas face à Toulon, le Stade français se rattrape contre La Rochelle

  • Mickaël Ivaldi - Stade français
    Mickaël Ivaldi - Stade français
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Malgré une entame de match ratée, le Stade français s’est imposé avec le bonus offensif face au Stade rochelais, 27-14. Grâce à ce succès, les soldats roses grimpent à la deuxième place du classement, qu’ils volent à La Rochelle, désormais troisième.

Battu, la semaine passé par le RC Toulon sur ses terres (12-17), le Stade français se devait une revanche. C’est chose faite. Opposés au Stade rochelais, les garçons de Gonzalo Quesada se sont imposés avec le bonus offensif, 27-14, grâce à un essai de Lester Etien en toute fin de match. Une victoire qui fait du bien à une équipe parisienne, qui restait sur trois matchs sans succès jusque-là.

Il ne fallait pas arriver en retard, samedi soir, au stade Jean-Bouin. Pour cause, on ne jouait que depuis une minute, quand Martín Alonso Muñoz, après un bon jeu au pied de Brice Dulin, arrachait le ballon des mains de Stéphane Ahmed, pour filer inscrire le premier essai du match (0-5, 2e). Si Antoine Hastoy, en coin, manquait la transformation, l’ouvreur du Stade rochelais réglait la mire quatre minutes plus tard, puisqu’il passait une pénalité de 40 mètres, portait le score à 0-8 et venait récompenser le début de match idéal de son équipe.

Sur le renvoi, le club de la capitale obtenait à son tour une pénalité, que Joris Segonds manquait (8e), et, un instant après, alors que les soldats roses avaient une nouvelle pénalité largement dans les cordes de Segonds, les partenaires de Sékou Macalou refusaient de prendre les points. Ils tapaient en touche, enclenchaient un bon ballon porté, et Mickaël Ivaldi était à la conclusion de cet effort collectif (5-8, 17e).

Particulièrement indiscipliné, Paris donnait le bâton pour se faire battre et voyait Antoine Hastoy (28e, 30e) passer deux nouveaux coups de pied et faire un premier break au score (5-14, 30e). Mais le Stade français a du répondant et il allait le montrer sur les dix dernières minutes du premier acte. Joris Segonds réussissait d’abord une pénalité suite à une faute de Pierre Bourgarit (8-14, 34e), puis sur l’action suivante, après une percée de Julien Delbouis depuis ses 22 mètres, Joris Segonds tapait un coup de pied par-dessus la défense rochelaise, Sékou Macalou récupérait le ballon et le flanker plongeait entre les poteaux. Pour la première fois du match, le club de la capitale prenait ainsi l’avantage au score (15-14, 36e).

Delbouis en forme, Etien offre le bonus

Passé à côté de son entame, Paris réalisait un début de seconde période de qualité. Sékou Macalou, à la réception d’un jeu au pied de Morgan Parra, pensait s’offrir un doublé (47e), mais l’essai du flanker était logiquement refusé, car Macalou, avant de récupérer le ballon, avait poussé Brice Dulin. Peu importe, sur l’action suivante, Romain Briatte profitait d’une mésentente dans l’alignement rochelais, pour capter un lancer de Pierre Bourgarit et aller inscrire le troisième essai des siens (20-14, 49e).

La rencontre perdait ensuite en qualité et tombait dans un faux rythme. Paris posait de sérieux problèmes à la touche rochelaise, mais était plutôt dominé en mêlée fermée. Le Stade français tenait le ballon, mais ne parvenait pas à concrétiser ses nombreuses possessions dans les 22 mètres adverses. Il fallait finalement attendre la dernière minute de la rencontre pour voir Lester Etien, bien servi par une passe sautée de Joris Segonds, plonger en coin et offrir, ainsi, le point de bonus offensif à son équipe. "Aujourd'hui, on est content. On n’avait pas réussi à s'en sortir face à Toulon. Là, on a fait un match plein, même si on le démarre mal. C'est une bonne opération", pouvait alors savourer le demi de mêlée de Paris, Morgan Parra.

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