À Toulouse, "cet héritage donne de la force", assure Roumat

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Alexandre Roumat (Toulouse) contre Bordeaux-Bègles (Midi Olympique/Patrick Derewiany)
    Top 14 - Alexandre Roumat (Toulouse) contre Bordeaux-Bègles (Midi Olympique/Patrick Derewiany)
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TOP 14 - Alexandre Roumat a donné une nouvelle orientation à sa carrière en rejoignant le Stade toulousain, sa riche histoire et sa philosophie de jeu: "Cet héritage donne de la force", estime à l'AFP l'ancien troisième ligne de Bordeaux-Bègles avant d'affronter Clermont, pour la 6e journée de Top 14.

Q : A votre arrivée, qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?

R : "Ce que j'aime dans ce club, c'est cette notion d'héritage: on croise d'anciens grands joueurs au quotidien, la plupart des membres du staff ont gagné des titres ici... Ce sentiment de transmission c'est quelque chose de très fort. Plus qu'un poids sur les épaules, c'est plutôt quelque chose qui me transcende. Cet héritage, il donne de la force."

Q : Après Biarritz et l'UBB, Toulouse, c'était la suite logique ?

R : "Pour être honnête, cela faisait plusieurs années qu'il y avait des contacts. Il y a deux ans, j'avais fait le choix de rester à Bordeaux car c'était la suite logique de cette aventure, on commençait notamment à goûter aux phases finales. J'avais longtemps hésité. Toulouse est un club que j'ai toujours admiré, pour son palmarès et sa façon de jouer. Cette fois, j'ai senti que j'arrivais en fin de cycle et j'avais envie d'un nouveau challenge."

Q : Cette façon de jouer que vous évoquez, comment la définiriez-vous ?

R : "On parle beaucoup de vitesse, de passes, de jeu de mouvement mais ce qui caractérise le mieux le jeu du Stade, c'est l'adaptation perpétuelle et le jeu en lecture. Par rapport à ce que j'ai pu vivre auparavant, il y a cette volonté de faire en sorte de s'adapter du mieux possible à notre adversaire et comment vivre la situation différemment en fonction des différents 'accidents'... Je me retrouve complètement là-dedans."

Q : Comment jugez-vous le début de saison de votre équipe ?

R : "Plutôt bon, si l'on se fie à notre place au classement et même au contenu. On arrive à faire des cartons pleins à domicile et on a déjà gagné deux fois chez des concurrents directs pour le titre (à Bordeaux 26-25 et à Montpellier 19-17, NDLR). Il y a eu cette déconvenue à Pau que nous avons réussi à rapidement l'effacer. C'était une bonne piqûre de rappel. La réception de Clermont, c'est un rendez-vous important. Il faut valider notre succès à Montpellier. On se méfie vraiment car c'est sans doute l'équipe la plus en forme du moment. C'est toujours bien de marquer les esprits contre ce genre de concurrents directs. On a aussi cette ambition collective de rester invaincu à domicile le plus longtemps possible."

Q : Gagner des titres, c'est justement pour cela que vous avez signé ?

R : "Bordeaux avait aussi une ambition forte mais c'est sûr que Toulouse, c'est LA grosse écurie du Top 14. Quand je vois que bon nombre de mes coéquipiers, plus jeunes que moi, ont déjà gagné des titres, ça fait envie. Même si j'étais gosse, j'ai eu la chance de vivre ça en 2002 à travers mon père (Olivier Roumat, NDLR) et j'aimerai bien y goûter à mon tour (sourire)."

Q : Vous avez été international chez les jeunes mais pas en A. Est-ce un objectif ?

R : "Forcément, quand tu as été appelé en jeunes et que tu as goûté à des stages en A, tu as envie d'y revenir. La saison dernière, à l'UBB, j'avais moins de visibilité donc c'était plus compliqué d'y prétendre, sachant le nombre de très bons joueurs qu'il y a mon poste. Ma motivation première, c'est d'essayer de m'imposer au maximum ici pour justement avoir un peu plus de visibilité. Je suis aussi conscient qu'il y a des joueurs qui ont déjà marqué des points et qui ont de l'avance mais, oui, c'est un truc que je garde dans un coin de ma tête."

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