Mercer : "Je veux disputer la Coupe du monde"

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TOP 14 - Lundi soir, le numéro 8 du MHR Zach Mercer a reçu le prix de meilleur joueur de la saison 2021-2022 de Top 14, lors de la prestigieuse cérémonie de la Nuit du Rugby. En conférence de presse, il est revenu sur sa fierté de recevoir le trophée et a donné les raisons de son départ prochain de Montpellier…

Vous venez de recevoir le prix du meilleur joueur de la saison 2021-2022 de Top 14. Que ressentez-vous, ce soir ?

C’est une immense fierté, une réelle émotion. Pour tout vous dire, c’est la cerise sur le gâteau d’une saison qui avait déjà été en tout point incroyable, pour moi.

Auriez-vous pu imaginer cela, le jour où vous avez disputé l’an passé votre tout premier match avec Montpellier ?

Absolument pas ! Je dois d’ailleurs remercier le staff de Montpellier, tous les joueurs qui m’ont accompagné durant ces derniers mois et surtout ma femme, qui m’a toujours encouragé. Grâce à elle, je n’ai qu’une seule chose à faire : me concentrer sur mon rugby, m’entraîner dur et jouer du mieux que je le peux. […] Remporter le Bouclier de Brennus avec Montpellier au Stade de France fut une expérience inoubliable et la reconnaissance que me porte aujourd’hui les joueurs du Top 14 et le public français me comblent de joie.

Vous avez disputé ving-six matchs de Top 14 l’an passé. A quel point cela fut-il difficile, pour votre organisme ?

Le Top 14 est un championnat extrêmement difficile, l’un des plus difficiles au monde, à n’en pas douter. C’est un vrai marathon, certes. Mais un marathon au fil duquel j’ai pris un plaisir immense. J’espère que la saison en cours m’offrira tout autant d’émotions.

Cette saison en cours, où votre club se doit de confirmer la parcours réalisé la saison passée, est-elle plus difficile que la précédente ?

C’est toujours délicat de comparer… Je suis juste concentré sur mes performances et en particulier, sur ma dernière saison à Montpellier. Si nous parvenons à être aussi bons que l’an passé, j’en serais très heureux.

Récemment, votre président Mohed Altrad affirmait que vous vous étiez engagé avec le club de Gloucester (Premiership). Qu’y a-t-il derrière cette décision ?

Je veux pouvoir me donner toutes les chances de disputer la prochaine Coupe du monde, en France. Et cela passait nécessairement par un retour au pays. Sincèrement, je me sens prêt à retourner en Angleterre à la fin de la saison avec mon épouse. Ce sera un nouveau challenge excitant mais avant cela, je suis déterminé à tout donner à Montpellier, ce club à qui je dois énormément.

Quelle est votre ambition ?

Faire aussi bien que la saison dernière serait déjà merveilleux... Nous sommes actuellement bien placés en championnat (le MHR est deuxième du Top 14, à égalité de points avec le Stade toulousain, N.D.L.R.) mais comme nous l’avons dit précédemment, le championnat est incroyablement long et mille choses peuvent encore survenir, jusqu’à la fin de la saison.

Quel rôle Philippe Saint-André, le manager du MHR, a-t-il joué dans votre carrière ?

Philippe Saint-André fut évidemment très précieux pour moi l’an passé mais c’est l’ensemble du staff du MHR que je dois aujourd’hui remercié. Ils m’ont laissé jouer mon jeu, ne m’ont jamais bridé d’une manière ou d’une autre et rien que pour cela, je leur en suis infiniment reconnaissant.

Vous avez dit, après le Bouclier de Brennus, que Guilhem Guirado était devenu "un frère de vestiaire". Pour quelle raison, au juste ?

C’est Guilhem qui m’a remis le trophée lors de la cérémonie de la Nuit du Rugby et pour tout dire, ce fut un moment très émouvant pour moi. Il est l’un des joueurs m’ayant le plus aidé lors de ma première saison au MHR. C’est quelqu’un d’assez incroyable et malgrè sa retraite, je lui envoie régulièrement des messages pour savoir à quel point la vie d’assureur est difficile… (rires) Je crois qu’il travaille pour le groupe Allianz ou quelque chose comme ça… (Guilhem Guirado travaille en réalité pour le groupe AXA, N.D.L.R.).

Comment est votre Français, après un an passé dans l’Hexagone ?

Mon français est plutôt bon mais pour être sincère, je préfère m’expliquer dans ma langue maternelle pour ce genre d’exercice… On serait en tête à tête, à la rigueur… Mais là, vous êtes vraiment trop nombreux. (rires)

Que représente la Coupe du monde, à vos yeux ?

Elle est toujours là. Je l’ai très souvent à l’esprit. Mais quitte à me répéter, je dois rester concentré sur Montpellier avant de basculer sur autre chose. Je dois bien ça au MHR…

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