Huget à propos de la retraite de Médard : "Max', c'était mon frère dans la rivalité"

  • Yoann Huget et Maxime Médard (Stade toulousain) lèvent le bouclier de Brennus
    Yoann Huget et Maxime Médard (Stade toulousain) lèvent le bouclier de Brennus
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TOP 14 - Maxime Médard a annoncé ce vendredi prendre sa retraite à l'issue de la saison. L'arrière international, qui a tout gagné avec le Stade toulousain, a partagé beaucoup de ses aventures avec Yoann Huget. C'est donc tout naturellement que son acolyte de toujours prend la parole pour évoquer leur relation fraternelle.

Maxime Médard vient d'annoncer sa retraite, est-ce qu'il vous en avait parlé en amont ?

Je pense qu'il était partagé entre le fait de continuer, de transmettre comme il le fait depuis ces dernières années, et puis ses projets qui sont aussi en cours. Quand on en a discuté, il était encore partagé.

Pour vous, est-ce qu'il a pris la bonne décision ?

Il a pris la décision en son âme et conscience et il a dû en discuter avec sa femme. Il y a ses projets aussi qui, du coup, commencent à prendre un peu plus d'ampleur que le rugby. Je ne sais pas s'il y a un bon moment mais il l'a senti. Il ne le sentait pas l'année dernière et aujourd'hui, son contrat arrive à terme, le fait de ne pas récupérer pèse aussi dans la balance... Je pense que c'est la bonne saison. C'est un compétiteur et même si son temps de jeu est réduit cette année, ses performances sont toujours bonnes et il arrête au bon moment avec le niveau qu'il a aujourd'hui.

Vous avez disputé des centaines de matchs à ses côtés. Quels sont vos meilleurs souvenirs avec lui ?

J'en ai deux. Quand il revient des croisés (en 2012, N.D.L.R) parce qu'on en avait parlé et qu'il m'avait dit sur son objectif, c'était de revenir contre l'Écosse en de marquer. Eh bien, il est revenu contre l'Écosse et il a marqué pour son retour, après huit mois.

Oui ?

Et deuxièmement, on s'était dit qu'on allait gagner un titre pour le Stade toulousain tous les deux, parce que moi, je n'en n'avait pas gagné. Il m'avait dit en toute gentillesse : "Je te ferai gagner un titre avec le Stade toulousain". Donc c'est arrivé et soulever le Bouclier avec lui, c'était un moment qui nous a apaisés. Parce qu'avec Max, nous étions comme deux frères dans la rivalité. On s'est toujours tirés vers le haut dans le travail et on était très contents quand l'un ou l'autre réussissait. On s'est poussé mutuellement à devenir meilleur.

Quel genre de joueur était-il ?

Je le connais depuis les minimes donc je l'ai vu évoluer quand il était à Blagnac. J'ai joué contre lui quand j'étais à Bayonne également et c'est un compétiteur hors-pair. Guy (Novès), nous a transmis cette façon de ne rien lâcher, on a été formaté à la Guy Novès.

Que lui souhaitez-vous pour cette fin de saison?

J'espère qu'il ira le plus loin possible avec le Stade toulousain. Gagner est toujours un objectif pour Toulouse, pas que pour Maxime Médard, mais j'espère qu'aujourd'hui il finira comme il mérite. Comme j'ai pu finir l'année dernière : pas avec une blessure mais avec deux titres, c'est tout ce que je lui souhaite.

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