Urios révèle que Tambwe a payé une partie de son transfert

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  • Match amical - Zack Holmes (Bordeaux-Bègles)
    Match amical - Zack Holmes (Bordeaux-Bègles)
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TOP 14 - Le manageur de l’UBB s’est exprimé avec son aisance habituelle sur un ton positif malgré la défaite initiale face à Toulouse. Il a évoqué plusieurs sujets, de ses ouvreurs au nouveau venu, Madosh Tambwe. Christophe Urios fait également le point sur l'infirmerie avant de se déplacer sur la pelouse de Montpellier.

Cette défaite initiale contre Toulouse d'un point (26-25) est-elle difficile à digérer ?

Oui, pour tout le monde. Mais nous restons positifs, c’est ce qui est important. On sait bien qu’on a perdu trois points, qu’on est moins trois points au classement britannique. On a encore du mal à comprendre comment ce match a pu nous échapper. Mais je n’ai pas senti aujourd’hui à l’entraînement un groupe qui se posait des questions. Aussi bien sur le plan physique que sur le plan de l'état d'esprit, nous avons basculé sur le match de Montpellier.

Dans un match fou, c'est Toulouse qui sort vainqueur face à l'UBB !

Le film du match > https://t.co/zO7vktRDYL#UBBST pic.twitter.com/fSqQpN3OCo

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 4, 2022

Physiquement, était-ce dur de gérer un match comme ça pour la première journée ?

Pour une première journée, c’était un gros match, c’est sûr. Oui, nous ne sommes pas habitués à ça. Après, il a fallu se remettre en route, hier les joueurs étaient mâchés. Ce mercredi matin, les avants étaient un peu ensuqués, mais pas cet après-midi, ce qui est bon signe. Mais on paye aussi le fait que nous n’ayons fait que deux matchs amicaux. Nous avons aligné quasiment quatre équipes. Nous n’avons jamais pu faire un match avec des joueurs à cinquante ou 55 minutes. On l’a peut-être payé sur le match de Toulouse. Mais c’était un choix personnel. Si c’était à refaire je ne le referais pas. Tout ça pour dire que certains joueurs n’avaient pas joué depuis longtemps comme Antoine Miquel ou Rémi Lamerat. Il faudra se réhabituer à vivre des matchs longs. Contre Toulouse, les contacts étaient très forts, la partie très intense.

Avez-vous été surpris par l’entame des Toulousains ?

Surpris ? Non,c e qui m’a surpris, c’est qu’on a perdu trois ballons d’entrée de jeu. On a donné des munitions aux Toulousains pour bien attaquer le match, c’est ça qui nous a mis un dans le jus .

Que pensez-vous de Zack Holmes qui a été titularisé contre Toulouse à l’ouverture ?

Zack est clinique. On a des joueurs cliniques et on a des joueurs électriques. Lui est clinique, il se prépare bien, il est très intéressé par le jeu. Il a besoin de savoir ce qu’on attend de lui, comme souvent les anglo-saxons, il a besoin de comprendre ce qu’on fait. Et c’est un joueur très collectif, précis sur les bases du poste. Qualité de passes, de jeu au pied, bonne lecture.

Match amical - Zack Holmes (Bordeaux-Bègles)
Match amical - Zack Holmes (Bordeaux-Bègles)

Il est donc complémentaire avec Matthieu …

Oui, on peut dire ça comme ça. Mais en même temps, ils ont des points de ressemblance. Zack aime quand ça va vite. Ils sont proches, et en même temps différents.

Ils sont aussi concurrents ...

Oui.

Entre la demi-finale et le match face à Toulouse, ce n’était pas le même niveau de même prestation, non ?

Oui, je ne savais pas trop où on allait. Je répète, nous n’avions fait que deux matchs, dont le premier où nous avions été dépassés et en retard (contre Bayonne, NDLR). Je savais qu’on était bien physiquement…. Mais finalement, je suis heureux de l’intensité qu’on a montrée. Il y avait une différence avec ce qu’on affichait en fin de saison dernière, où nous étions poussifs, individuels et pas toujours bien connectés. Je ne suis pas optimiste, je ne suis pas un rêveur. Je me dis que nous allons dans la bonne direction.

La demi-finale perdue face à ce même club (19-10) en juin 2022 a-t-elle pesé dans la préparation de la rencontre ?

Je ne le crois pas. Nous n’avons pas parlé de la demi-finale avec les joueurs. On l’a suffisamment soldée.

Pourquoi n’avez-vous programmé que deux matchs de préparation ?

Quand vous avez cinq semaines de préparation et que vous allez commencer par une série de treize rencontres, on ne peut guère en faire plus. On s’est même posé la question de ne faire qu’un seul match, ça se fait de plus en plus d’ailleurs alors qu’on ne voyait jamais ça auparavant. Mais je trouve quand même qu’un seul match et deux mi-temps, c’est vraiment compliqué. Il nous fallait quand même deux matchs, parce que nous sommes quarante, il fallait bien suffisamment de temps pour tout le monde. Il fallait se roder, surtout cette année, où nous avons changé pas mal de choses dans notre système.

Madosh Tambwe a crevé l’écran. Que pensez-vous de lui ?

Je vais vous dire quelque chose de très simple. Il était encore sous contrat avec les Bulls quand on s’est intéressé à lui, quand on a pensé qu’il avait le profil pour notre équipe et un style spectaculaire qui plairait à notre public. Mais on a vu qu’il voulait vraiment venir à Bordeaux. Mais il était sous contrat avec les Bulls. Puis, il est venu nous voir en avril et on s’est rendu compte que c’était une belle personne. Mais là où ça nous a sauté aux yeux, c’est que quand on a eu connaissance du deal financier proposé pour le libérer de son contrat, nous avons dit que nous ne pouvions pas l’assumer. Et là Madosh, a dit qu’il prendrait une partie de cette indemnité à sa charge. Depuis que je suis entraîneur, je n’avais jamais vu ça. Ceci vous montre le sens de l’engagement, le sens collectif et la simplicité de cet homme. Il voulait absolument venir à Bordeaux, j'appelle ça la classe.

Pensez-vous que s’il avait été sud-africain par sa nationalité, il serait Springbok ?

Je ne sais pas, ils ont de bons ailiers là-bas. Mais Madosh marque, il va vite,il est fiable. Je pense qu’il aurait été dans le squad, mais je ne connais pas la profondeur de l’effectif à ce poste. Mais il jouait dans une équipe assez forte non ?

Peut-on communiquer avec lui ?

Il parle un peu français. Mais il a du mal à s’exprimer devant tout le monde de façon rapide. En revanche, en entretien individuel, il n’y a pas de problème. Mais en général, c’est une perle, un garçon positif.

Quels sont les joueurs blessés pour ce déplacement à Montpellier ?

Pierre Bochaton, tendon rotulien, Pablo Dimcheff, cheville, Antoine Miquel était un peu fatigué.

Après un premier match de cette intensité, avez-vous ménagé des joueurs ?

On a ménagé personne à part Rémi Lamerat qui a pris un coup sur le sternum. Quand on est quarante, on a besoin de ménager personne. Aucun joueur ne vaut être ménagé. c’est notre objectif, être nombreux sur le terrain, le plus possible. On a trop souffert l’an passé avec tous ces blessés. Il n’y avait pas d'émulation à l’entraînement ; ce qu’on vit actuellement, c’est un cadeau.

Nouvelle semaine ! ?#iloveubb #top14 #MHRUBB pic.twitter.com/OgB5ldy7Lg

— UBB Rugby (@UBBrugby) September 6, 2022

Quid de Ben Tameifuna ?

Ben est arrivé la semaine dernière. On l’a laissé reprendre en salle. Il a repris le rugby cette semaine. Mais il ne postulera pas pour le match de Montpellier. Il sera opérationnel face à Castres.

Irez-vous à Montpellier en char à voile ?

Non, on y va en avion. Mais nous sommes très sensibles à ce qui se passe. Nous ne sommes pas fous. Le déplacement de Montpellier est le seul qu’on fera en avion. Le reste on le fera en bus ou en train.

Gagner à Montpellier, ce serait important, non ?

Gagner contre Toulouse aurait été important aussi. Mais on n’a pas su le faire mais nous sommes ressortis avec pas mal de choses positives. Oui, il faut prendre des points, même si on sait où on met les pieds. Ce qui est important, c’est être cohérent dans notre rugby. J’ai regardé les matchs de la première journée, j’ai trouvé franchement qu’on y pratiquait un rugby de haut niveau et ça a accentué mes doutes. Sera-t-on à ce niveau ? En plus, la rencontre La Rochelle-Montpellier fut à mes yeux particulièrement costaude. Le MHR est une équipe monolithique, il faudra savoir la bouger. On a su le faire par le passé. Mais en demi-finale, oui, ils nous ont battus sans discussion possible. On verra si on a progressé en quinze semaines.

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