"Si on veut m’insulter, on vient le faire en face après le match"... Le top des déclas du week-end !

Par Rugbyrama
  • Top 14 - De la tension entre Perpignan et Biarritz
    Top 14 - De la tension entre Perpignan et Biarritz
Publié le
Partager :

TOP 14 - Le coup de gueule de Mathieu Acebès vis-à-vis des supporters de Biarritz, l'incompréhension de Julien Arias sur la dernière mêlée de Castres - Stade français, Matthew Clarkin croit encore au maintien, Ange Capuozzo confirme ses contacts avec Toulouse, Jake White ne veut plus que les Spingboks s'exportent... Le top des déclas du week-end.

Je me suis fait insulter pendant tout le match devant ma famille, je trouve ça stupide

Malgré la victoire très importante face à un concurrent direct au maintien à l'extérieur, le capitaine de Perpignan Mathieu Acebès ne gardera pas forcément un bon souvenir de la rencontre à Biarritz. Face à son club formateur, il avoue s'être fait insulter pendant tout le match à Aguiléra, ce qui l'a exaspéré au plus haut point.

"Je me suis fait insulter pendant tout le match devant ma famille. Il ne faut pas oublier, non plus, que j’ai porté le maillot de ce club et à un moment donné, il faut être respectueux. On peut être supporter, on peut encourager une équipe, mais insulter gratuitement quand on est assis dans la tribune, c’est un peu moyen. Je ne mets pas tout le monde dans le lot, parce qu’il y a de très bons supporters au BO, mais j’espère que ceux-là verront que je trouve ça très stupide. On essaye de passer outre, mais quand ça dure 80 minutes et qu’il y a des mecs enragés qui disent des choses très vilaines… À un moment donné, il faut remettre les choses dans leur contexte. Le supporter supporte. Il n’insulte pas. Si on veut m’insulter, on vient le faire en face après le match, quand je sors. Pas à 100 mètres. Les supporters biarrots se sont trompés et les Biarrots se sont trompés sur le terrain, car ils sont sortis du match et nous, nous sommes restés dans notre ligne directrice."

Les dernières mêlées nous restent en travers de la gorge

Sur la pelouse réputée imprenable de Castres, le Stade français a pourtant donné du fil à retordre aux Tarnais ce samedi. Si les Parisiens ont échoué de peu, ils ne digèrent pas la dernière séquence du match. Alors qu'ils bénéficiaient d'une mêlée à 5m de l'en-but castrais et que le pack rose semblait dominer son adversaire, les locaux ont finalement réussi à récupérer le ballon et à se dégager. Julien Arias ne comprend pas. "Disons que les dernières mêlées nous restent un peu en travers de la gorge. Je me garderai de toute conclusion hâtive mais de mon point de vue j’ai le sentiment que l’on domine ces dernières mêlées."

Même si ce n’est pas le résultat souhaité, on a toujours une chance

Dernier du Top 14 après une défaite qui fait mal à la tête face à Perpignan à domicile, Biarritz entame cette année 2022 dos au mur. Si le maintien est encore envisageable, les Basques doivent maintenant assurer des résultats positifs pour remonter au classement. "Le maintien ? C’est mal barré, mais ce n’est pas pour autant qu’on va abandonner. Même si ce n’est pas le résultat souhaité, on a toujours une chance (mathématiquement). Il faut qu’il y ait une réaction de notre part, c’est évident."

J’ai effectivement rencontré Ugo Mola et Didier Lacroix

Dans des propos relayés par le Sport Dauphinois, l'arrière sensation de Grenoble Ange Capuozzo a confirmé des contacts avec le Stade toulousain. Il confie même avoir rencontré Ugo Mola et Didier Lacroix en vue d'une possible signature. "J’ai effectivement rencontré Ugo Mola et Didier Lacroix, nous avons évidemment discuté de rugby et de l’opportunité pour moi de jouer au plus haut niveau. Mais aujourd’hui rien n’est signé. Nous avons eu des discussions très franches avec le FCG, dès les premiers contacts avec Toulouse. C’est très sain. Quoi qu’il arrive, je ferai tout pour terminer la saison de la plus belle des façons avec Grenoble, mon club formateur !"

Fermer les portes de la sélection aux Springboks qui jouent à l'étranger

Dans un entretien accordé à SA Rugby Mag, l'ancien sélectionneur de l'Afrique du Sud Jake White a exprimé son souhait d'arrêter de sélectionner les Springboks évoluant à l'étranger. Pour lui, cela deviendra bientôt néfaste pour la sélection et les franchises sud-africaines.

"Les franchises sud-africaines sont essentiellement devenues des académies pour les clubs étrangers. L'Afrique du Sud est championne du monde et la Fédération a fait quelque chose qui a fonctionné car, en 2018, lorsque Rassie Erasmus a été nommé, la plupart des joueurs appelés évoluaient à l'étranger. Mais nous ne pouvons pas permettre cela avec le prochain cycle de joueurs. Combien de joueurs doivent jouer à l'étranger avant que les marques ne voient que cela ne vaut pas la peine de sponsoriser la Currie Cup ? Il y a aussi l'importance du maillot et du lien émotionnel avec le peuple sud-africain. Il ne devrait pas être trop difficile de demander aux joueurs de sacrifier le fait de jouer à l'étranger pour représentent leur nation."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?