Pour l’UBB, c’est le match à ne pas perdre

  • Top 14 - Jalibert et Woki célèbrent face à Lyon (Bordeaux)
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  • Top 14 - Maxime Lucu contre Lyon (UBB)
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TOP 14 - Les Bordelais se retrouvent donc à jouer un barrage à domicile face à une équipe du Racing aussi imprévisible qu’elle. L’UBB doit gagner pour être à la hauteur… De son début de saison si brillant, abîmé par une fin de parcours chaotique.

Pour l’UBB, évidemment ce barrage, c’est le match à ne pas perdre. Parce que ce n’est un secret pour personne, les Bordelais ont vécu comme un échec le fait de ne pas terminer dans les deux premiers et de ne pas se retrouver qualifiés directement pour les demi-finales. La première partie de la saison fut vraiment une réussite puisque l’UBB a été première de la onzième à la vingtième journée avant de reculer et de signer quelques contre-performances assez cinglantes. Il y a plusieurs explications à cela, les blessures à répétition couplées avec la ponction du XV de France. Évidemment, la longue blessure de Matthieu Jalibert a pesé lourd, l’absence de Maxime Lucu devenu un vrai meneur, aussi. On ne se passe pas des gens comme Guido Petti-Pargadizabal, Jandre Marais ou de Romain Buros facilement.

Top 14 - Maxime Lucu contre Lyon (UBB)
Top 14 - Maxime Lucu contre Lyon (UBB)

Les Bordelais ont dû assumer une série hallucinante de cinq défaites entre le 12 février et le 13 mars. Puis ils ont vécu les trois défaites de rang face à La Rochelle les 2, 9 et 16 avril (Top 14 plus Coupe d’Europe). Sur neuf matchs entre le 12 février et le 16 avril, ils en ont perdu huit. Surtout entre le 20 février et le 21 mai, les Bordelais ont perdu cinq fois de suite à domicile, un bilan assez incroyable pour une équipe qui regarde résolument vers le haut. Le revers le plus cuisant restant celui subi des mains des Palois 16-23, le 5 mars. Celui-là, même les supporters béarnais ne l’imaginaient pas.

Une image devenue imprévisible

L’UBB si conquérante dans la première partie de la saison s’est alors forgée une image de formation imprévisible, capable aussi de gagner au Stade Français et à Montpellier mais capable de se faire dominer à Perpignan, l’avant-dernier lors de l’ultime journée. Ce dernier match a fait du mal à Christophe Urios qui espérait bien que ce jour-là son équipe serait capable de marquer son territoire et de confirmer cette position de demi-finaliste direct qui lui tendait encore les bras.

Voilà quelles seront les clés de la motivation des Girondins au moment de retrouver le Racing. Christophe Urios a ciblé certains cadres juste après la défaite à Perpignan (Cameron Woki, Matthieu Jalibert, NDLR). Il a assumé ses propos dans la semaine : "Dimanche, je n’ai pas vu une équipe affamée, je n’ai pas vu une équipe qui jouait le top 2 ….On n’avait pas l’état d’esprit de ceux qui se battent pour quelque chose et c’est vrai que ça a le don de me mettre en colère… Nous sommes une équipe qui n’est pas câblée sur de l’agressivité, sur le fait de serrer le jeu. Il faut qu’on soit affamés. Parfois on s’amuse. Non, il ne faut pas s’amuser, derrière il y a des enjeux importants, du public, un président..."

À l'aube d'un barrage tendu face au Racing 92, Christophe Urios veut mettre les siens face à leurs responsabilités.https://t.co/4gfco1XMm6

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 10, 2022

Voilà les Girondins avec un match de plus à domicile face à un public fidèle, gentil et bienveillant (Urios l’a souligné comme pour souligner que son équipe avait de la chance d’avoir des supporters de ce genre). C’est une occasion de finir ce parcours à la maison sur une note triomphante. Pour le reste, on verra plus tard. Mais Christophe Urios a donné le mode d’emploi : "Sur les matchs à élimination directe, c’est la prime à l’équipe qui a le plus envie, celle qui contrôle le mieux son jeu, qui s’adapte le mieux à l’arbitre, celle qui est la plus réaliste aussi. Si je prends notre match face à l’USAP, ça fait un peu flipper, si je prends le match face à Montpellier, ça fait moins flipper. Et puis notre équipe reste jeune, on découvre encore." En face, il y aura le Racing, dont le parcours est au moins aussi imprévisible que celui de l’UBB.

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