Arlettaz : "Un espèce de déclic mais un déclic fragile"

  • Top 14 - Patrick Arlettaz (Perpignan)
    Top 14 - Patrick Arlettaz (Perpignan)
Publié le
Partager :

TOP 14 - Le manager catalan était fier de la prestation de ses protégés, ce samedi, face à La Rochelle (22-13). Cette victoire, la troisième de la saison, aura vu l’Usap résister en défense et se lâcher offensivement. Deux motifs de satisfaction parmi d’autres pour les Perpignanais.

Votre bonheur se lit sur votre visage, Patrick...

C’est une jolie soirée. Et ce pour plusieurs raisons. Pour l’état d’esprit tout d’abord. Il était là depuis le début mais il a fallu se remettre de la défaite face au Stade français. Ça n'a vraiment pas été un moment facile. Vous n’avez pas mesuré la difficulté que ça a été pour le groupe de s’en relever. Et puis il y a eu notre capacité à jouer au rugby. Ca, on l’avait moins eu jusqu’alors. Je nous ai trouvés plus ambitieux. C’est la preuve que l’on peut aussi se faire des passes et jouer au rugby : il y a les trois essais et aussi plusieurs actions intéressantes.

On a senti que l’équipe s’était libérée progressivement...

Dans les premières minutes, on les a regardés jouer comme on fait de temps en temps. Puis à la 25e, on s’est dit : celui-là, on peut le perdre mais pas comme les autres. Et après tout, on n’est pas plus cons que les autres et l’on peut faire des choses intéressantes nous aussi. On a pris confiance et il y a eu un peu de réussite. Partir à l’abordage, c’est suicidaire mais ne rien faire, ça l’est aussi.

Triplé d'Afusipa Taumoepeau qui permet à l'USAP de mettre fin à la dynamique rochelaise !

Le film du match > https://t.co/PJAPqanlwq#USAPSR pic.twitter.com/zesUzjA01L

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) October 30, 2021

Devant, le pack a répondu présent face à une grosse adversité...

Les gros ont réalisé une très bonne partie, notamment en conquête qui avait été beaucoup décriée… Il faut de tout pour réaliser des matchs de la sorte et forcer le destin. Nous avons été plus cliniques sur les zones de marque, aussi. Le problème ne venait pas du système, mais du fait que l’on voulait toujours faire un temps de plus…

Est-ce le match plus abouti de votre part ?

Cette victoire est différente des autres, avant tout : le succès contre Toulon avait été obtenu après un match cadenassé, contre le BO, ça s’était joué sur la deuxième mi-temps, le match de Paris, mais il y avait eu ce qu’il fallait pour l’emporter mais on l’avait perdu. En tout cas, c’est fabuleux pour nous de battre des vice-champions de France et d’Europe, j’en suis fier.

Peut-on tout de même parler de déclic ?

Les joueurs travaillent beaucoup, ils se remettent en question et ils en ont eu les fruits. Ca vient de leur approche psychologique surtout. Il y a un espèce de déclic mais c’est un déclic fragile. Il faut dire que l’on n’a pas souvent aligné une équipe comme aujourd’hui avec toutes ces forces sur le terrain. Notre marge de progression est grande. Mais il nous faut progresser vite. C’est notre seul salut.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?