Les protège-dents connectés : l'étude de World Rugby à laquelle Clermont participe

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Yohan Beheregaray (Clermont)
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Depuis plusieurs mois, l'ASM Clermont Auvergne fait partie d'une étude menée par World Rugby. L'étude vise à quantifier et mesurer l'intensité des chocs encaissés par les joueurs, autant à l'entraînement que lors des matchs. Des données collectées via des puces intégrées dans les protège-dents utilisés par les joueurs.

Quantifier en intensité et en fréquence les chocs reçus par les joueurs de rugby. Tel est l'objectif de cette étude menée par World Rugby, auprès de 700 joueurs amateurs en Nouvelle-Zélande. Pour poursuivre l'enquête au niveau professionnel, Trévise, Otago, le Leinster et Clermont ont été choisi pour participer à cette étude.

Des puces ont donc été insérées dans des protège-dents et fournies à ces clubs afin de collecter des données. Pour scanner les mâchoires des joueurs clermontois, une caméra optique a été mise à disposition du club par la société américaine Prevent Biometrics. "Nous nous appuyons sur un protocole établi par World Rugby avec une utilisation systématique des protège-dents que nous synchronisons avec un suivi vidéo des séquences d’entrainement. Une fois la séance terminée, les protèges dents sont collectés et remis dans une valise fournie où ils sont individuellement désinfectés grâce à une lampe UV. Les données sont ensuite transmises, sans contact, durant la charge des protège-dents", précise Rémi Gaulmin, médecin des jaunards, sur le site officiel du club.

"Je crois que c’est important d’être acteur de notre sport et d’avoir la possibilité de le faire évoluer vers plus de sécurité et une plus grande prise de conscience. Franchement, aujourd’hui, je suis incapable de dire à quelle intensité et à quelle fréquence nous sommes soumis à des chocs. Nous avons forcément un sentiment. Nous savons tous que les chocs sont plus intenses lors des matches mais c’est un ressenti, difficile de le quantifier…", admet Rabah Slimani, toujours sur le site de l'ASMCA, lui qui utilise ces protège-dents connectés.

A ce stade aucune conclusion n'a été tirée de cette étude, mais World Rugby tirera les enseignements lorsque l'heure sera venue. L'objectif étant de collecter un maximum de données, dans l'intérêt de toujours mieux protéger les joueurs.

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