Palis : "Terminer fanny c'est encore plus dur mais bon, finir à 60-7 ou 60-0..."

  • Top 14 - Geoffrey Palis (Castres)
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TOP 14 - Geoffrey Palis est sorti frustré mais quelque part soulagé de ne pas repartir de Deflandre sans le moindre point inscrit, alors que la Rochelle se dirigeait vers un cinglant 53-0.

Et la délivrance est arrivée à la… 78e minute ! Une interception de Botica devant les 22 mètres rochelais, un relais d’Ardron et la conclusion de Colonna pour les tout premiers points castrais. S’il doit cet essai, en partie, à un petit cadeau de Kerr-Barlow, le Castres olympique s’est vu récompenser d’un ultime sursaut d’orgueil. Histoire d’éviter de prendre une bulle mémorable à Deflandre, vers laquelle semblait irrémédiablement filer le CO après de bien trop timides incursions dans les 22 mètres maritimes (52e, 60e, 71e, 76e). Si Mathieu Babillot s’est contenté d’un simple "c’est le minimum syndical de ne jamais abandonner", Geoffrey Palis s’est montré plus prolixe pour raconter cette réaction qui adoucit un brin la douloureuse. : " C’est vrai que, mentalement, terminer fanny, c’est encore plus dur, soufflait l’ailier à chaud. Mais bon, 60 à 7 ou 60à0… Des scores comme ça, on n’en prend pas tous les week-ends. Bon, après, tout le monde a pris des branlées […] Ce match n’a pas été simple, à part les dix dernières minutes où l’on a pu tenir le ballon. Mais eux ont un peu lâché aussi. À la mi-temps (La Rochelle menait 32-0, N.D.L.R.), on n’était pas au fond du seau non plus, il fallait juste avoir une petite révolte. Elle a été tardive. À la fin du match, on se rend compte qu’on peut gagner des duels, des contacts, se faire des passes. Ça fait chier de s’en rendre compte à cinq minutes de la fin, comme ça." 

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