Jelonch retrouve déjà son CO

  • Top 14 - Anthony Jelonch (Stade toulousain)
    Top 14 - Anthony Jelonch (Stade toulousain)
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TOP 14 - Après des débuts réussis sous ses nouvelles couleurs rouges et noires et avant un retour en équipe de France, le troisième-ligne international Anthony Jelonch retrouve son ancien club castrais ce samedi. Le Gersois s’apprête à découvrir le derby Toulouse - Castres dans le camp d’en face et bien entouré.

Anthony Jelonch a vécu six belles saisons au Castres Olympique avec 93 matches au compteur et un Brennus en 2018. Il y a croisé le fer à six reprises avec son club actuel du Stade Toulousain (3V 1N 2D), participant notamment au succès retentissant de 2017 quand les Tarnais étaient venus l’emporter à Wallon. Sauf que samedi, ce sera son premier derby dans l’autre camp avec son copain Antoine "Toto" Dupont à ses côtés.

Le demi-de-mêlée justement a été son colloc et ami d’enfance à Auch et à Castres. Il est aussi un atout quant à sa venue et son intégration réussie dans la Ville rose. "En le voyant jouer en Top 14 et en équipe de France, se souvient le troisième-ligne polyvalent, j’ai toujours tout fait pour essayer de me rapprocher de son niveau. On a encore de belles choses à vivre ensemble."

A ce propos, Antoine Dupont confiait que son copain avait sacrifié des jours de congés estivaux pour rencontrer ses nouveaux coéquipiers. "Cela m’a un peu fait bizarre de le voir porter ce maillot rouge et noir au début cet été J’ai tout fait pour qu’il soit recruté. D’une part pour notre relation d’amitié et d’autre part pour ses qualités de joueur qui performe et représente une plus-value pour notre effectif. Je savais enfin qu’il allait s’épanouir avec notre philosophie de jeu. Je suis très content de l’avoir avec nous ici. Le seul hic, c’est qu’il est encore passé au travers du bizutage des nouveaux auxquels on rase la tête."

Des Gersois aux quatre coins du terrain

En attendant de voir si le défi capillaire aura lieu, samedi dans les tribunes d’un Ernest-Wallon à guichets fermés, il y aura les proches de Dupont, de Jelonch mais aussi quelques Gersois venus assister à ce choc et à cette première du N°8 ou flanker contre son ancien club. Il faut dire qu’entre lui et Dupont (bien qu’originaire de Castelnau-Magnoac en Hautes-Pyrénées, il a longtemps évolué à Auch), on comptera aussi Lebel, Pierre-Henry Broncan ou Pierre Aguillon comme Gersois. Des tempéraments dans les deux camps qui ferrailleront entre eux comme aux plus belles heures des Condom – Gimont ou Fleurance – L’Isle-Jourdain !

Il y aura peut-être un certain Jean Dupouy, l’un des premiers entraîneurs d’Anthony à Vic-Fezensac de 6 à 15 ans. "Il est resté quelqu’un de simple, bien entouré de sa famille. Je suis heureux de tout ce qui lui arrive car c’était un bosseur, pas le plus talentueux mais motivé. Je suis ému quand je le vois jouer aujourd’hui."

Sa famille et son papa Jérôme (qui l’a entraîné également à Vic) devraient être aussi de la partie et apprécier que le gamin qui écoutait bien ses entraîneurs sans être suffisamment agressif à l’époque a bien changé. Son passage dans le Tarn, la Coupe d’Automne des Nations 2020 avec les Bleus, le capitanat tricolore en Australie cet été et ce nouveau challenge avec les Stadistes ont fait leur œuvre depuis.

Samedi, si Toulousains et Castrais s’apprêtent à vivre un moment particulier comme chaque derby, Anthony Jelonch a rendez-vous avec lui-même. "J’ai hâte d’y être car ce sera un grand moment pour moi, confessait-il. J’essaierai encore d’apporter un petit plus à ce super groupe avec de grands joueurs." Comme il le faisait sur les bords de l’Agout il y a peu. Comme il le fait dorénavant sur les bords de Garonne.

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