Le baromètre de Montpellier-Stade français : Mercer et Camara omniprésents, Sanchez coupable

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TOP 14 - Zach Mercer et Yacouba Camara, extrêmement sollicités dans le jeu au près, ont été les détonateurs de Montpellier lors de la courte victoire face au Stade français (23-19). Une équipe parisienne au sein de laquelle Nicolas Sanchez a encore une fois déçu.

Les Tops :

Zach Mercer

Ces dernières semaines, le meilleur joueur du dernier Top 14 avait été moins en vue. Mais, ce samedi, Zach Mercer fut absolument omniprésent. Servi à de nombreuses reprises par ses partenaires, il a touché un nombre incalculable de ballons. Surtout, il est toujours parvenu à mettre son équipe dans l’avancée. Imaginez qu’il a effectué vingt-deux courses avec ballon et qu’il a quand même cassé cinq plaquages. Indéniablement, et même s’il a un peu de déchet dans son jeu tant il se montre entreprenant, il reste le fer de lance du MHR. Surtout quand il revient à son meilleur niveau.

Yacouba Camara

Quelle santé pour le capitaine montpelliérain ! Régulièrement replacé dans la cage quand il manque du monde, Yacouba Camara ne perd rien de son activité quand il évolue en deuxième ligne. Face au Stade français, il a été au four et au moulin. Défensivement, et comme toujours, il a eu un abattage considérable avec huit plaquages à l’arrivée. Et que dire de son apport offensif. Après Mercer, il fut l’avant du MHR le plus servi et sa puissance fut extrêmement précieuse puisqu’il a notamment cassé deux plaquages. En clair, Camara a montré la voie. Un leader exemplaire.

JJ Van der Mescht

Son physique ne lui permet très sûrement pas de tenir un match entier, et pas même une heure de jeu. C’est vraisemblablement ce qui explique qu’il soit rarement titulaire. N’empêche, son rôle d’impact player lui va à merveille. Beaucoup se rappellent de son entrée en jeu décisive lors de la folle remontée à Pau avec un essai inscrit en fin de match. À Montpellier, c’est encore qui aurait pu relancer le suspense en marquant en coin, et tout en puissance encore. Il faut dire que sa force de pénétration n’a que peu d’égale et fait des ravages dans des défenses fatiguées. Ce samedi, il a tout simplement inscrit son quatrième essai de la saison.

Les flops :

Nicolas Sanchez

Malheureusement pour lui, c’est devenu une habitude de le retrouver dans cette rubrique depuis son arrivée à Paris. Son début de match fut un cauchemar. Il a d’abord raté une pénalité d’entrée, pourtant dans ses cordes, qui aurait offert à son équipe de prendre les devants. Il a ensuite raté deux réceptions sous des ballons hauts, puis a cru se remettre dans le match avec une prise d’intervalle qui a terminé par… un en-avant. Si sa fin de première mi-temps fut plus positive avec notamment six points à son compteur, il est retombé dans ses travers au retour des vestiaires. En effet, le deuxième essai montpelliérain vient d’une de ses pertes de balle. Il a ainsi tenté un petit coup de par-dessus beaucoup trop audacieux sur ses quarante mètres et le Stade français a pris une vague dans la foulée. Lui a cédé sa place quelques minutes plus tard.

Baptiste Pesenti

Il ne s’agit pas de remettre en cause l’investissement du joueur, tant il est généreux sur le terrain. Mais ses efforts le poussent régulièrement à être excessif. Ainsi, après une succession de pénalités sifflées contre les Parisiens, c’est lui qui a écopé d’un carton jaune en première période et qui a laissé ses coéquipiers pendant dix minutes. Aussi, il a raté quatre des dix plaquages qu’il a effectués durant toute la rencontre. Certes, sa densité permet de fixer les défenses adverses dans l’axe mais il fut bien moins propre et efficace que son partenaire de la deuxième ligne, Paul Gabrillagues, encore irréprochable.

Vincent Giudicelli

Globalement dominateurs sur les collisions en première mi-temps, les Montpelliérains n’ont pourtant pas réussi à vraiment poser la main sur le match. La faute essentiellement à leur défaillance en touche, avec pas moins de cinq ballons contrés sur leurs propres munitions avant la pause. Comme souvent dans ce genre de cas, le talonneur est forcément incriminé. Vincent Giudicelli n’est bien sûr pas le seul responsable, tellement la performance d’un alignement est collectif mais au moins deux de ses lancers furent trop imprécis pour trouver le sauteur. Il faut toutefois noter que son équipe a continué à perdre des ballons dans ce secteur, même après sa sortie.

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