Travers : " Nous avions perdu le fil de la rencontre, il a fallu recentrer les débats"

  • Laurent Travers (Racing 92)
    Laurent Travers (Racing 92)
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Face à Clermont, les Racingmen ont mis fin à une série de quatre défaites consécutives en championnat, non sans s'être fait quelques frayeurs. Après la rencontre, leur entraîneur Laurent Travers est largement revenu sur ce succès, satisafaisant dans le fond, encore très imparfait sur la forme.

Y a-t-il du soulagement, ce soir ?

Du soulagement, il y en a toujours après une victoire. Sur les treize matchs qui arrivent, il faut remporter un maximum de rencontres pour entrer dans les six. […] Nous sommes conscients que dans le contenu, il y a encore des choses à améliorer. Il me semble aussi que nous avons manqué de rythme. Quand les équipes viennent ici, elles mettent de toute façon beaucoup de volume.

Comment analysez-vous ce succès ?

La semaine dernière à Lyon, on a fait un bon match et on l'a perdu. Contre Clermont, nous avons été beaucoup moins bons mais je préfère largement le match de ce soir. J'aurais voulu qu'on occupe davantage, qu'on se fatigue moins... Mais cette semaine, nous allons travailler plus libérés et j'espère que ça va payer.

Qu'avez-vous dit à vos joueurs à la mi-temps ?

Ca restera entre nous. Les joueurs ont adhéré, en tout cas. Nous avions perdu le fil de la rencontre, il a fallu recentrer les débats en passant par des choses simples. Ils l'ont bien fait.

Le calendrier est-il difficile à gérer, cette saison ?

On n'est pas dans l'adaptation, on est dans l'innovation. La semaine avant ce match, j'ai par exemple fait un planning que j'ai été obligé de modifier trois fois cette seamine. Les entraînements ont été plus courts pour réintégrer les joueurs revenant d'isolement. On l'a peut-être un peu payé, contre Clermont.

Virimi Vakatawa a été touché au genou. Il a semblé un peu usé...

Il est à l'image de notre équipe. Par moments, il est en-dedans. Virimi, il a envie de réussir et d'amener. Mais il déjoue parfois, parce qu'il a justement trop d'envie. Je ne suis pas inquiet. Quand on retrouvera notre force collective, l'individu ressortira.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?