Interview croisé : Saint-André - Urios : clash royal !

Par Rugbyrama
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TOP 14 - Les deux patrons des numéros 1 et 2 du Top 14 ont accepté de se prêter au jeu des questions réponse avant le choc de cette 23e journée de championnat.

Votre adversaire de dimanche soir vous fait-il peur ?

Philippe Saint-André : C’est un très gros match face à une très grosse écurie de ce championnat. Bordeaux n’est pas deuxième du Top14 par hasard. Depuis que Christophe Urios a pris les manettes de cette formation, ils sont constamment dans le haut du tableau, se qualifient pour les phases finales de toutes les compétitions auxquelles ils participent. En 2020, juste avant le Covid, ils caracolaient en tête du classement. L’UBB est devenu un gros pourvoyeur d’internationaux. Pour toutes ces raisons, bien sûr que nous les craignons. Ce sera un match très physique contre l’un des plus beaux effectifs du Top 14. Nous aurons la " chance " de recevoir mais ce sera du 50-50 au coup d’envoi. Bordeaux sera très dangereux. Ce sera un très gros combat, l’un des premiers tournants de la fin de saison.

Christophe Urios : Peur, ce n’est pas le mot. Aujourd’hui, Montpellier est le leader du Top 14. Alors je vais faire de la langue de bois, mais clairement c’est une équipe impressionnante. Pourquoi ? Parce qu’elle a un jeu très collectif, très en place. Ils ont une structure de jeu bien identifiée qui leur permet de trouver de la confiance et de la cohésion. C’est une vraie équipe, qui joue en tant que telle. Ce match est important pour nous parce qu’on n’est pas dans une situation confortable. Si tu regardes le classement aujourd’hui, tu te dis qu’on n’a pas de problème. Sauf que c’est faux. Aujourd’hui, on ne sait même pas si on sera en phase finale. On peut très bien être dans le Top 2 comme on peut sortir du Top 6. Ça, on l’a bien en tête. Tout le monde doit être responsable de son comportement sur ce type de match pour lancer le sprint final. Après, je ne vois pas plus loin que ça. Encore une fois, on ne parle pas de phase finale, on parle de qualification.

Saint-André : Ils sont redoutables sur les pertes de ballons et les contre-attaques

Enviez-vous un joueur à votre adversaire ?

PSA : Devant et j’aime ce genre de profil, ils sont très physiques. Ils peuvent s’appuyer sur une conquête, des plus solides. Dans les rucks aussi, ils sont capables de gagner les duels dans la bataille du jeu au sol. Je trouve que collectivement, ils forment un bon amalgame entre joueurs puissants et rapides, créateurs. Ils sont redoutables sur les pertes de ballons et les contre-attaques. Et puis, quand ils commencent à avancer et avoir des libérations rapides, ils deviennent très dangereux, surtout quand Matthieu Jalibert est à la baguette. Mais j’ai aussi envie de nous concentrer sur nous-mêmes. C’est notre fonctionnement avec Olivier Azam, Jean-Baptiste Elissalde, Alexandre Ruiz et Bruce Reihana. On prépare nos rencontres en se focalisant sur nous, notre philosophie, notre stratégie, même si cela ne doit pas nous empêcher de nous adapter le jour J en fonction de l’adversaire.

CU : Je prendrais Florian Verhaeghe. Je ne le connaissais pas, mais je l’ai découvert durant une tournée avec les Barbarians français où nous avons fait beaucoup de déplacements. Nous étions assis pas ordre alphabétique, du coup nous étions souvent l’un à côté de l’autre dans l’avion. J’avais découvert un mec surprenant, au-delà de la qualité du joueur de rugby. J’avais vraiment apprécié le garçon.

Interview à retrouver en intégralité sur midi-olympique.fr

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