"Il n'y a pas de satisfaction à cette victoire"... Le top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Xavier Garbajosa (Lyon)
    Xavier Garbajosa (Lyon)
  • Sébastien Piqueronies (Pau)
    Sébastien Piqueronies (Pau)
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TOP 14 - Xavier Garbajosa peste contre ses joueurs, Pascal Cotet évoque sa rentrée décisive face à l'UBB, Sébastien Piqueronies regrette le bilan de son équipe à l'extérieur, Arthur Iturria se confie sur la sérénité de Clermont ou le soulagement de Guillaume Vilaceca... Voici le top des déclas du week-end !

Il n'y a pas de satisfaction

Les Lyonnais auront transpiré jusqu’au bout. Malgré une entame de match parfaite, le LOU a vu revenir le Stade français par la botte de Léo Barré, sanctionnant les trop nombreuses fautes des Rhodaniens. Si Lyon s’est finalement imposé grâce à un essai salvateur de Niniashvili, Xavier Garbajosa pestait contre une indiscipline criante de ses joueurs. "Il n'y a pas de satisfaction. Il y a la victoire mais elle se joue à pas grand-chose. Si nous avions perdu le match, nous nous serions tirés une balle dans le pied. Ce n'est pas le cas, mais ce n'est pas un coup de semonce. C'est assez régulier. Prendre vingt fautes directes et donner autant d'occasions de rendre le ballon à l'adversaire et nous en priver nous, ce n'est pas possible. Soit on a une équipe moyenne, on peut se contenter de cela et on peut se satisfaire d'avoir gagné. Soit on a d'autres ambitions et on ne peut pas accepter cela. Et moi, de mon côté, je ne peux pas l'accepter".

J’étais en train de gueuler comme un putois quand Greg m’a dit : "tu rentres !"

La peau de l’Aviron se vend chèrement en ce début de saison. Vainqueurs du Racing il y a deux semaines, les Basques ont à nouveau piégé un gros poisson du Top 14. Bordeaux-Bègles n’a cessé de courir après le score à Jean-Dauger mais aurait pu arracher la victoire sur une ultime mêlée dans les vingt-deux mètres bayonnais. Une mêlée où le pilier Pascal Cotet a dû jouer le rôle du pompier de service pour contrer la poussée girondine. Pari gagnant pour Grégory Patat, scénario mémorable pour l’ancien narbonnais. "Je vois alors Greg qui me dit : "Pascal, Pascal". Je me retourne. Qu’est-ce qu’il se passe ? Il me dit : "Tu rentres, tu rentres !" Ma foi, OK. Ça met un peu la pression mais on a réussi à gérer cela. On est plutôt content…"

Je constate qu’après quatre journées nous en sommes toujours au même point

Sébastien Piqueronies n’a pas mâché ses mots après la défaite de ses joueurs à Montpellier. Vainqueurs du Stade toulousain la semaine passée, les Palois se déplaçaient chez le champion de France avec l’ambition de ramener au moins un point de bonus défensif. Pris par la puissance de Dakuwaqa et la vitesse de Gabriel Ngandebe, les Béarnais sont une nouvelle fois repartis bredouille de leur déplacement. "Je constate qu’après quatre journées nous en sommes toujours au même point : se déplacer en rentrant avec zéro point. Mais je suis tellement optimiste et ambitieux que je pense que ça ne va pas rester durablement le cas. Après deux déplacements, nous en sommes au même point que l’année dernière. Peut-on parler de stagnation ?"

Sébastien Piqueronies (Pau)
Sébastien Piqueronies (Pau)
Je ne nous ai jamais senti vraiment en danger

Y aura-t-il un avant et un après Clermont - La Rochelle ? Arthur Iturria et ses hommes ont en tout cas livré leur premier match référence de la saison, en s’imposant avec une défense de fer et une maîtrise parfaite des temps-forts. Pourtant, les Rochelais étaient revenus à égalité à moins d’un quart d’heure du terme et l’ASM aurait pu lâcher. Mais le capitaine auvergnat n’a jamais senti la défaite poindre le bout de son nez. "Quand La Rochelle revient au score, soit on baisse les bras soit on fait l'effort de remettre la main sur le ballon. On ne perd pas pied et on avait confiance en notre défense pur nous remettre dans l'avancée. Je ne nous ai jamais senti vraiment en danger. On est mieux à la 4e place qu'à la 13e après cette victoire et il faut maintenant confirmer le bon travail de l'équipe".

Ce n’était pas le plus beau match de ces dernières années mais la manière, on s’en foutait

L’USAP a joyeusement célébré son 120ème anniversaire. Sous la pluie, les Catalans se sont offert le scalp de Toulon. Dans un match engagé marqué par un essai de grande classe conclu par Mathieu Acébès, les Perpignanais se sont ressoudés et ont enfin lancé leur saison. Pour Guillaume Vilaceca, peu importe la manière, seul le résultat comptait. "Le temps a fait que ce n’était pas le plus beau match de ces dernières années mais la manière, on s’en foutait. On a marqué un bel essai avec les trois-quarts, c’est quelque chose que l’on n’avait pas encore vu cette saison."

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