Laborde : "Essayer d’avoir un peu plus de temps de jeu à Toulon qu’au Racing 92"

Par Rugbyrama
  • Dorian Laborde - Racing 92
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TOP 14 - Le trois-quarts centre de 25 ans a débarqué la première semaine de janvier à Toulon en tant que joker médical de Théo Dachary, touché au genou. Avec les nombreuses absences au centre notamment de Julien Hériteau et de Duncan Paia’aua, le joueur du Racing 92 pourrait engranger du temps de jeu. Il n’est d’ailleurs pas fermé à l’idée de poursuivre son aventure sur la rade.

Comment avez-vous vécu ce premier match sous vous nouvelles couleurs à Worcester (victoire 23-34) ?

Je suis très content d’être arrivé au Rugby club toulonnais. Toute la semaine précédant le match, j’ai trouvé l’équipe très solidaire. Tous les joueurs m’ont beaucoup aidé. Ils m’ont immédiatement mis dans le confort. Ça m’a permis d’être plus à l’aise pour ce premier match, donc je me suis senti plutôt bien.

C’était aussi la première en professionnel de Rayan Rebbadj, avec qui vous étiez associé au centre, comment avez-vous senti votre relation sur le terrain ?

J’étais très content de participer à sa première en professionnel. C’est un garçon très gentil. Nous avons beaucoup échangé dans la semaine pour que le week-end ça soit plus facile. J’ai un peu plus de matches en Top 14 donc j’ai essayé de l’aider. Mais il a aussi de l’expérience en rugby à VII donc ça lui a permis d’être à l’aise sur le terrain.

Comment s’est déroulé votre arrivée en tant que joker médical ?

Dès qu’on m’a parlé de la possibilité de venir à Toulon, j’ai tout de suite été convaincu. Je voulais vraiment pouvoir jouer. J’étais très content que les dirigeants toulonnais m’appellent pour me dire que j’aurai plus de temps de jeu. La première relation que j’ai eu avec Franck Azéma, quelques jours avant d’arriver ici par téléphone, a été très positive. Il m’a dit qu’il était très content que j’arrive. Quand j’ai eu l’entretien dans son bureau pour mettre en place tous les systèmes de jeu, ça a été très fluide, donc je suis très heureux.

Dorian Laborde - Racing 92
Dorian Laborde - Racing 92

Comment s’est déroulé votre intégration dans une période difficile marquée par les contaminations à la Covid ?

C’est vrai que je suis arrivé dans une période compliquée. Je n’ai pas rencontré tout le monde tout de suite. Comme il y avait peu de joueurs à l’entraînement, j’ai surtout beaucoup échangé avec les coaches. Après je connaissais déjà certains joueurs comme Baptiste Serin. J’ai été en sélection avec Anthony Belleau et Emerick Setiano aussi donc ils m’ont aidé. J’ai ensuite rencontré tous les joueurs au fur et à mesure. J’étais très heureux d’arriver au RCT pour essayer d’avoir un peu plus de temps de jeu que ce que j’avais au Racing 92. Avec les blessés, j’aurai peut-être la chance d’enchaîner un peu plus. Après il faut toujours travailler individuellement et collectivement pour être le meilleur possible et gagner sa place tous les week-ends.

Vous avez un profil assez singulier et vous pouvez aussi évoluer à l’aile, quel poste préférez-vous ?

A la base, je suis trois-quarts centre mais je peux en dernier recours dépanner à l’aile. Je sais que mon profil peut apporter à l’équipe. Il manquait au RCT d’avoir un gaucher donc je suis content de pouvoir leur apporter ça. Pus jeune, j’ai joué en demi-de-mêlée avant de passer au centre avec Mont-de-Marsan. C’est là-bas qu’ils m’ont essayé à l’aile parce qu’ils voulaient des profils polyvalents un peu partout. Quand il y avait de grosses blessures ou des cartons jaunes, je pouvais aussi dépanner en troisième ligne aile.

Avez-vous déjà réfléchi à votre avenir après cette pige à Toulon ?

Non, je ne sais pas ce que je vais faire. Nous allons voir avec les dirigeants toulonnais en fonction du jeu que je produis sur le terrain. Après ça viendra tout seul. Je ne suis pas fermé à un retour au Racing comme je ne suis pas fermé à l’idée de continuer plus longtemps ici. Pour l’instant je me fixe que je suis en ici en joker médical et on verra bien par la suite.

Comment appréhendez-vous cette possible première avec le maillot toulonnais au stade Mayol samedi ?

Je suis très fier de découvrir Mayol avec le maillot du RCT sur le dos. Et j’ai hâte aussi de découvrir le vestiaire et la relation avec le public. Toulon est une ville qui supporte le RCT jusqu’au bout. J’étais venu jouer avec le Racing en début de saison et dès que le RCT se mettait dans l’avancée, le public était derrière leur équipe immédiatement.

À quel match vous attendez-vous contre les Newcastle Falcons samedi pour votre troisième match de Challenge européen ?

On a travaillé cette équipe à la vidéo. C’est une belle formation qui ne lâche rien pendant 80 minutes. Ce sera un bon défi pour assurer notre qualification.

Propos recueillis par Tristan Arnaud

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