À Toulouse, ça tourne à plein régime

  • Top 14 - Stade toulousain - Antoine Dupont et Selevasio Tolofua
    Top 14 - Stade toulousain - Antoine Dupont et Selevasio Tolofua
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Invaincus depuis le début de saison, les champions de France et d'Europe ont su rester sur leur belle dynamique du précédent exercice. Ceci malgré de nombreuses rotations effectuées dans la composition d'équipe sur les dernières sorties.

Avec six victoires en autant de journées, le Stade toulousain caracole en tête du Top 14, au point de compter déjà sept points d’avance sur son dauphin bordelo-béglais et neuf sur Lyon, qui s’apprête à accueillir le leader dimanche soir. Mais puisque les bonnes nouvelles volent aussi en escadrille, le champion de France et d’Europe est parvenu à réaliser cette entame impressionnante tout en gérant autant que possible l’ensemble de son effectif. Ainsi, trente joueurs différents ont été utilisés et, surtout, pas moins de vingt-huit ont été titularisés.

Sur les deux dernières sorties par exemple, dix changements de postes ont été effectués dans la composition pour aller défier Biarritz, puis onze pour la réception de Pau (Médard et Nanaï-Williams étaient reconduits mais dans une autre position). Ce n’est évidemment pas le fruit du hasard. "Sur le turnover qui est effectué, il y a une logique depuis le début et chaque joueur a eu son week-end de repos", explique ainsi Thomas Ramos. L’arrière international, titulaire lors des cinq premiers rendez-vous qu’il avait disputés dans leur intégralité, n’était pas sur la feuille de match samedi dernier. "Cela a fait du bien de pouvoir se reposer sur un week-end, en tout cas de ne pas jouer, parce que j’avais tout enchaîné depuis le début de saison, ajoute-t-il. Ça commençait un peu à tirer."

Ramos : "Peu importe les joueurs sur le terrain..."

Voilà qui montre combien la dynamique toulousaine est avant tout collective. Portés par l’euphorie des deux titres du précédent exercice, les Stadistes ont su rester dans la continuité, malgré les six semaines de vacances et une préparation très raccourcie. Ramos l’assure : "Quand tu restes sur une saison passée aussi réussie et un tel départ, tu engranges forcément de la confiance." Laquelle se ressent dans tout le groupe. Voilà aussi pourquoi, même menés au score à trois reprises à la mi-temps cette saison et derrière le BOPB au tableau d'affichage à la 57e minute il y a dix jours, Toulouse a toujours trouvé les solutions pour prendre le dessus.

Toulouse fait exploser Pau ‼️#STSP

Le film du match > https://t.co/iCn1UmqX5W pic.twitter.com/Q8nCr3cyjC

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) October 9, 2021

Des solutions souvent venues des remplaçants, comme pour illustrer la profondeur des Rouge et Noir. "La vertu du banc est de se rendre compte, quand ça ne va pas, qu’il faut changer les choses, ou, quand ça va très bien, qu’il faut continuer à marquer son adversaire, se réjouit le manager Ugo Mola. C’est une bonne chose de jouer à vingt-trois." Et Thomas Ramos de le certifier : "Peu importe les joueurs sur le terrain, on veut avoir une équipe compétitive. Devant ou derrière, il y a de la ressource. Les résultats le prouvent et c’est un gros point positif."

Joueurs à la relance et jeunes qui montent

Ainsi, et c’est rassurant en vue de la période internationale qui se profile et qui pourrait priver le club d’une quinzaine d’internationaux au total, certains garçons ont pu tirer leur épingle du jeu récemment. C’est vrai pour Tim Nanaï-Williams qui avait besoin de repères après son arrivée cet été et reste sur deux belles partitions, pour Arthur Bonneval qui veut retrouver ses sensations après avoir accumulé les blessures, pour Paulo Tafili qui a tenu la maison en mêlée fermée en l’absence de Charlie Faumuina et Dorian Aldegheri, et pour bien d’autres. Parmi eux, quelques jeunes montent en puissance.

Le deuxième ligne Joshua Brennan a par exemple remplacé au pied levé Alban Placines dans les vingt-trois face à Pau. "Je suis ravi de l’entrée de "Josh" qui rongeait son frein car on l’avait coupé des terrains pendant six à huit semaines afin qu’il se prépare physiquement", note Mola. Et son compère Yannick Youyoutte prend aussi de plus en plus de place. "Yannick est hyper intéressant, dans des rôles polyvalents, apprécie son manager. C’est un garçon qui, à force de travail et d’abnégation, est en train de vraiment passer un cap."

Après avoir reçu un coup à l’épaule, Youyoutte est toutefois très incertain pour le déplacement à Lyon, comme Tim Nanaï-Williams (mollet) ou Matthis Lebel (cuisse). Sans oublier les autres blessés, suspendus ou internationaux en congés. Mais puisqu’à Toulouse, ça tourne à plein régime...

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