Toulouse : parole (aussi) à la défense

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    Champions Cup - Stade toulousain - Pita Ahki
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TOP 14 - Royal dans le secteur défensif lors de la finale de Top 14 en 2019 ou lors de la dernière finale de Champions Cup, le Stade toulousain - dont le pouvoir offensif n'est plus à prouver, devra encore être très fort dans ce domaine pour espérer dominer le terrifiant pack rochelais.

Si le Stade toulousain est champion d’Europe, il le doit à son talent, à sa capacité d’adaptation mais aussi à la qualité de sa défense. Mis sous pression face à un paquet d’avants terrifiant et parfois même acculés dans les vingt-deux mètres en première mi-temps lors de la finale, les Rouge et Noir n’avaient jamais cédé, encaissant même leur seul essai en fin de rencontre. "On a été comme un roseau, indiquait récemment l’entraîneur des avants Jean Bouilhou dans Midi Olympique. On a subi mais on n’a jamais rompu."

Les Maritimes ont pourtant insisté dans ce premier acte, optant pour des mêlées devant la ligne d’en-but adverse plutôt que de prendre les points. "Ce fut, je crois, leur erreur", ajoutait Bouilhou. Voilà deux ans, en finale de Top 14 contre Clermont, les hommes d’Ugo Mola avaient déjà offert un récital défensif au Stade de France, à l’image d’un Pita Ahki absolument royal dans ce secteur, lequel avait constamment agressé la ligne d’attaque auvergnate, ou de Rynhardt Elstadt qui avait asséné un tampon monumental au colossal Sébastien Vahaamahina que beaucoup ont considéré comme un des tournants du match.

Toulouse devra être "encore meilleur qu’en demie"

Récemment, le Stade toulousain s’est encore rassuré sur ce plan, avec notamment une démonstration de force lors de la 26e et dernière journée de la phase régulière à Bordeaux-Bègles. La demi-finale, contre ce même adversaire, a laissé une impression plus paradoxale. Pourquoi ? Parce que, d’un strict point de vue collectif, la muraille toulousaine fut une nouvelle fois efficace, annihilant certaines séquences durant la domination girondine.

N’empêche, les coéquipiers de Julien Marchand ont tout de même encaissé deux essais, mais ils furent davantage le fruit d’erreurs individuels, comme ce plaquage raté d’Elstadt au départ de l’action sur la première réalisation de l’UBB. "Collectivement, c’était plutôt bien même s’il y a toujours des choses à redire, confirme Laurent Thuéry, l’entraîneur en charge du secteur défensif. Sur le plan individuel, je n’aime pas trop ressortir des hommes quand on parle de défense parce qu’on peut toujours rattraper des coups. On a fait preuve de caractère. La défense a donc contribué au résultat positif."

Avant la finale, conférence de presse avec le président toulousain bien entendu !#STSR pic.twitter.com/3nxutKlFhD

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) June 22, 2021

Forcément, les troupes toulousaines, usés après une saison à rallonge, savent qu’elles sont attendues là-dessus au Stade de France. Surtout après l’impression de force laissée par les Rochelais en demi-finale contre le Racing 92. "Ce sera un gros défi à relever, indique Laurent Thuéry. Je pense notamment à l’intensité et à la densité physique qu’ils sont capables d’imposer. À nous de nous mobiliser pour savoir répondre à ça."

En clair, de trouver les clés et les ressources pour repousser encore les assauts d’une équipe qui n’a pas battu Toulouse lors des quatre précédentes confrontations entre les deux formations cette saison (en comptant le match amical). Thuéry prévient : "Ce qui est certain, c’est qu’il faudra un très grand Stade toulousain dans ce domaine vendredi soir pour l’emporter, encore meilleur qu’en demie certainement." Au moins au niveau de celui de la finale de Champions Cup ? "Bien entendu"

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