Urios savoure la première place

  • Top 14 - Le manager de l'UBB Christophe Urios (Bordeaux-Bègles)
    Top 14 - Le manager de l'UBB Christophe Urios (Bordeaux-Bègles)
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TOP 14 - L'UBB a battu Toulouse 17-7 après un match très intense. Christophe Urios se félicitait évidemment de ce succès synonyme de première place au classement.

Les Bordelais ont donc battu Toulouse, 17-7 sous la pluie après un match très intense, ponctué d'un seul essai à leur actif, signé Bastien Vergnes-Taillefer, troisième ligne remplaçant sur une belle combinaison en touche. A la pause, les Bordelais menaient 6-0, mais on les sentait plus forts que les Toulousains. Cette idée flottait dans l'air sous les acclamations des 33 000 personnes, pas peu fières de voir leur équipe se hisser à la première place du Top 14.

Après la rencontre, le manager Christophe Urios est venu s'exprimer avec la satisfaction du devoir accompli. "C'était un match important, non pas pour le groupe, mais pour le club, pour son identité, mais aussi pour la ville, pour la région. Nous l'avons validé devant plus de trente mille personnes, face à un adversaire qu'on avait pas battu depuis deux ans. Devait-il conclure après avoir livré son analyse ; Ma première analyse, c'est que c'était un match important pour l'histoire de l'équipe et qu'on a réussi à le gagner. Nous avons été très cohérents, même si je pense qu'il manquait du monde à Toulouse, donc il faut faire preuve d'humilité, toujours ! . Mais je trouve que nous avons été cohérents par rapport à ce que nous avions prévu de faire. Il y a eu finalement peu de mauvais choix de jeu dans cette partie. Je n'en ai vu qu'un en première mi-temps, quand on a joué des ballons des quarante aux quarante alors qu'il ne fallait pas s'entêter. Mais le reste du temps, nous avons été justes, tant dans l'occupation que dans le jeu de pression.A mon avis, il y aurait même dû avoir deux essais de plus. Deux ont été refusées justement, mais ça ne s'est pas joué à grand-chose et une troisième fois, il y a eu une mésentente entre Yoram Moefana et Louis Picamoles. On aurait dû clairement mieux maîtriser cette situation."

17-7 et un essai partout, c'est vrai que ça ne reflète pas l'impression de domination fournie par les Bordelais. Ils se sont même retrouvés menés au score 7-6 en début de deuxième période quand François Cros a marqué le premier essai de la partie "Mais je suis satisfait de cette soirée. Nous avons été un peu impatients parfois c'est vrai. Je n'ai pas été inquiet quand Toulouse est repassé devant à 7-6 en début de seconde période. D'abord ce n'est pas ma nature d'être inquiet et puis, c'est arrivé très tôt dans cette seconde mi-temps et je savais que le banc de touche de Toulouse était moins important que le nôtre. Je savais que la deuxième période serait plus facile pour nous, avec aussi l'appui du vent. En fait, je n'ai jamais senti l'équipe en difficulté."

Quand on repense à cette rencontre très engagée, on revoit à la performance colossale des Bordelais dans le jeu au sol. "On avait bien ciblé cette zone compte tenu des conditions climatiques difficiles même si Toulouse s'est parfois aventuré dans des attaques au large. Nous avons été performants sur le jeu au sol et sur le jeu autour des rucks."

Blessure de Matthieu Jalibert

On a cru aussi déceler un traitement spécial destiné à Antoine Dupont, le capitaine du XV de France et du Stade Toulousain que Christophe Urios a eu sous ses ordres à Castres, il y a quelques années. "Oui évidemment, on savait qu'il est dangereux, surtout dans ces conditions. Nous avons su lui mettre la pression, et ce durant tout le match." Les Bordelais n'ont même pas semblé déstabilisés par la sortie sur blessure de Matthieu Jalibert.

"Matthieu souffrait d'une béquille depuis le match contre les All Blacks. On pensait que c'était terminé, mais il a ressenti une pointe aux quadriceps. Mais François a amené sa gestion du jeu avec des coups de pieds intéressants, mais aussi sa communication. Je n'oublie pas qu'on a battu le Racing avec François et qu"on a battu Clermont avec François, je dis ça pour répondre à ceux qui se demandaient pourquoi on l'avait recruté...."

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