Urios : "C'est dans ces moments-là, qu'on voit les vrais mecs !"

  • Christophe Urios - Bordeaux-Bègles
    Christophe Urios - Bordeaux-Bègles
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TOP 14 - L'UBB a perdu à Pau, mais n'a pas sombré, bien au contraire. Le manager a conclu cet après-midi malchanceux par un discours optimiste et mobilisateur.

L'UBB a encore perdu, son troisième match consécutif, le second de rang en Top 14. Tout le monde en avait perdu l'habitude en Gironde. Mais les défaites ne se ressemblent pas. Autant à Lyon, Christophe Urios avait poussé un énorme coup de gueule, autant à Pau, le manager bordelo-béglais a joué la carte de l'apaisement. D'abord, son équipe a ramené un point de bonus défensif (29-24), elle a mené 13 à 0 en début de rencontre. Elle a même exercé une vraie emprise sur la première mi-temps...

Et puis, tout a basculé dès l'entame de la seconde période, un dégagement contré de Romain Buros et un enchaînement de faits qui ont permis à Pau de revenir. (On doit dire que Romain Buros a fait par ailleurs un excellent match sur le plan offensif). Ce quart d'heure maudit du début de second acte a relancé Pau : "On a remis les Palois dans le match. Et puis, jouer à l'extérieur en subissant trois cartons jaunes... C'est quand même difficile de s'imposer dans ces conditions". On a retrouvé un Christophe Urios assez philosophe. Il a notamment trouvé très sévère le dernier carton infligé à Ulupano Seuteni, pour une collision avec un adversaire sans ballon. "Et pourtant, on a failli renverser le match sur la fin. Sincèrement, à quinze dans les dix dernières minutes, on aurait pu faire plus".

Auparavant, l'UBB avait même dû jouer à treize quand coup sur coup, Jefferson Poirot et Guido Petti avaient été exclus pour dix minutes. L'Argentin fut coupable d'un en-avant volontaire, le pilier et capitaine fut sanctionné pour avoir essayé d'éviter le premier essai palois par un acte d'anti-jeu. Mahamadou Diaby nous expliqua que "même si on n'a pas encaissé beaucoup de points quand nous étions à treize, nous y avons laissé beaucoup de jus". L'UBB a encore perdu, mais sans être si médiocre que ça. Urios l'a reconnu et a fini sur un discours mobilisateur.

"Le classement n'est pas celui qu'on avait imaginé, mais on a gagné une fois à domicile, on a perdu deux fois à l'extérieur. Il n'y pas péril en la demeure. C'est sûr, l'année passée, toutes les planètes s'alignaient en notre faveur... Ce n'est plus le cas. Mais on va continuer à travailler et on va réenclancher la dynamique. Mais ce sont ces moments-là qui sont les meilleurs. Je n'ai pas peur de ça, ça ne me pose pas de problèmes. Il n'y a pas péril en la demeure. C'est dans les moments comme ça qu'on voit les vrais mecs".

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